Musulmans dans l’Armée française: je t’aime, moi non plus?

Nous vous proposons, à travers un article composé de témoignage d’anciens combattants du Vaucluse et d’articles de presse, de plonger dans l’islamisation de nos armées depuis la fin de la conscription et ce qu’on peut en retirer.

Des anciens combattants du Vaucluse: « Notre armée est en perdition. La Marine Française, le creuset de nos fortes traditions militaires est devenue, par la lâcheté de nos gouvernements successifs, un outil de défense du Pays sans aucune valeur de combat et de sécurité. Pauvre France, trahie par ses dirigeants. Nous qui avons servi de longues années dans la « Nationale », jamais, au grand jamais n’avons eu une chapelle ou autres lieux de culte sur nos bateaux ! »

Depuis le fin du service national obligatoire, l’Armée française a créée une communication spécifique visant à recruter spécialement les « femmes » et les « minorités visibles ». En 2015 en Allemagne, le constat est le même et on dénombre 1.600 soldats sur les 177.000 de l’armée allemande de confession musulmane. (TRT) En France, pas de chiffres plus récents, mais selon une enquête de 2005 menée par Christophe Bertossi, de l’Institut français des relations internationales (IFRI), et Catherine Wihtol de Wenden, il y aurait 10 à 20 % de soldats musulmans pour la plupart d’origine maghrébine. (Wikipedia)

Des anciens combattants du Vaucluse: Dans la Marine, les officiers n’oublieront pas de si tôt la mutinerie de 1999 à bord du porte-avions Foch. Seul un article de l’Humanité y fait référence. Une soixantaine d’engagés volontaires, tous de parents maghrébins, avaient pris en otage leur officier. Après s’être retranchés 2 jours dans la cafétéria du porte-avions, ils avaient dû être délogés par un commando de fusiliers-marins. Ces «jeunes à difficultés» réagissaient contre une punition collective infligée à la suite d’une rébellion survenue lors d’une mission au large de la Yougoslavie au cours de laquelle les Super-Étendards avaient effectué des frappes sur le Kosovo considéré par les recrues musulmanes comme un sanctuaire islamique.

A son bord, 1/10 ème des militaires embarqués sont de confession musulmane (source Olivier Roy, spécialiste bien connu de l’Islam).

De cette affaire, la marine n’a laissé échapper qu’un communiqué lapidaire, un « démenti indirect » et donc non-concluant, retranscrit par l’AFP ci-dessous.

AFP, septembre 1999

On pourrait penser que le cadre militaire nous protège de révoltes communautaires au sein même de notre «outil» de défense. Il n’en est rien. En 1990, Jean-Pierre Chevènement avait reçu un rapport sur les Beurs et le service national qui précisait que les « JFOM » (Jeunes Français d’Origine Maghrébine) commettent 3,5 fois plus de désertions, 6 fois plus de refus d’obéissance, 6 fois plus d’outrages à supérieurs et 8 fois plus d’insoumission (source: Centre d’études sur la sélection du personnel de l’armée de terre).

Des anciens combattants du Vaucluse: Ces dernières années, il semble que le communautarisme se développe doucement, mais sûrement, dans les rangs de l’armée, et principalement dans la Marine. En pourtant, le caractère confiné d’un navire de guerre ne permet pas aux musulmans de pratiquer leur religion comme ils le souhaitent: 5 prières par jour, refus du porc à la cantine, ramadan. Même si on peut constater que tous les musulmans ne pratiquent pas un islam rigoureux et s’adaptent aux contraintes évidentes de la vie militaire, des réunions s’organisent dans les chambres des militaires musulmans pour parler de religion et prier ensemble. On ne peut qu’espérer que ces réunions se déroulent en présence d’aumôniers triés sur le volet pour éviter toutes dérives.

Depuis un décret de Michèle Alliot-Marie du 18 mars 2005, et suite aux recommandations de la commission Stasi, des aumôniers musulmans ont rejoint les aumôniers d’autres confessions (catholiques, juives et protestantes) dans l’armée. Ils ot tous abandonné leur statut civil pour acquérir définitivement celui de militaire. (La Croix)


Une symétrie entre pratique religieuse radicale et engagement militaire

Selon un rapport parlementaire des députés Eric Diard (LR) et Eric Poulliat (LREM) publié en juin 2019, 0,03 % des 37.800 marins, soit onze militaires, sont considérés comme radicalisés. «Aucun marin ne fait l’objet d’une fiche S ni n’est inscrit au FSPRT (Fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste)». (…) En ce qui concerne les anciens militaires, le nombre de ceux ayant rejoint les filières du jihad est de l’ordre d’une trentaine« , et « la très grande majorité des anciens militaires candidats aux filières djihadistes n’avait fait qu’un bref passage sous les armes et est partie pour le Levant plusieurs années plus tard« ,

Le Monde rapporte de son côté qu’en 2009, « un fantassin musulman du 1er régiment de Sarrebourg refusait d’être envoyé en Afghanistan au nom de ses convictions religieuses. » (le Monde, mars 2011) reprenant une information du journaliste Jean-Dominique Merchet qui lui parle de « plusieurs soldats ». Selon le chef du service de Presse des armées, le colonel Benoît Royal:

« Le refus de partir en mission pour raisons confessionnelles est un micro-phénomène qui concerne moins de cinq cas par an » (Benoit Royal dans Le Figaro)

Un article de l’obs en immersion dans un camp militaire français au Liban dépeignait ainsi la prière: « sous les djellabas se devinent les treillis vert kaki »


Pendant les opérations, le ramadan continue…

Des anciens combattants du Vaucluse: Certains de ces musulmans demandent des aménagements (principalement alimentaires) pour être en conformité avec  leur religion, je comprendrais cela dans le cadre d’une conscription. Mais là, il s’agit bel et bien d’engagement volontaire (et j’insiste sur le mot volontaire). En tant qu’ancien engagé dans la Marine Nationale, je peux vous dire que lorsque l’on signe son engagement, c’est en parfaite connaissance de cause; personne ne vous force et vous êtes suffisamment informé sur les contraintes que cela entraîne.

Ainsi, à Djibouti, pendant le Ramadan, certains soldats s’interdisent de boire la moindre goutte d’eau (France 24), voir la vidéo:


"Un militaire engagé se bat pour sa patrie et non pour sa religion qui doit, encore plus dans l’armée, rester dans sa sphère privée."

Des anciens combattants du Vaucluse: C’est donc là, que commencent mes inquiétudes sur l’unité militaire, car, bien que le mot unité soit devenu en ce moment un outil politique, dans le cadre militaire, il a bien d’autres significations. La première est que, pour rester opérationnelle, notre armée doit pouvoir compter sur chacun de ses soldats, et ce, quel que soit leur rang et à n’importe quel moment. Pas question de religion, couleur de peau ou autre prétexte pour se soustraire à ses obligations.

Enfin, n’oublions pas, que ce soit les Mamelouks de la Garde impériale, les spahis de la Grande Guerre, les tirailleurs et goumiers de la Seconde Guerre mondiale, les harkis de la guerre d’Algérie: en deux siècles, ce sont des milliers de soldats de religion et de culture musulmane qui ont servi les armes de la France (Ministère des Armées).

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