Darmanin: la justice réexamine son dossier de viol

Souvenez-vous, Gérald Darmanin avait été accusé en janvier 2018 de viol, harcèlement sexuel et abus de confiance par Sophie Patterson-Spatz, ancienne call girl, pour des faits qui remonteraient à 2009.

Le 16 août 2018, le ministre de l’Action et des Comptes publics, avait bénéficié d’un non lieu. La justice va réexaminer la validité de ce non non-lieu, selon une décision rendue aujourd’hui par la Cour de Cassation et consultée par l’AFP, 11/06/2020.


Un univers trouble

La plainte avait été classée sans suite et le juge d’instruction chargé de l’affaire avait refusé de relancer des investigations en août 2018. La victime présumée avait fait appel de cette décision, et à cette époque son recours n’avait abouti car la Cour d’appel considérait son recours hors délai. L’affaire est loin d’être terminée!

Elle accusait Monsieur Darmanin de viol alors qu’elle le sollicitait dans une affaire judiciaire pour faire annuler une condamnation. En 2004, elle avait été condamnée à 10 mois de prison avec sursis et 15.000 euros de dommages et intérêts pour chantage, appels malveillants et menace de crime.
Pour traiter cette affaire délicate, Gérald Darmanin l’invite à dîner à Paris, puis dans un club libertin, les Chandelles, et enfin à l’hôtel. Le Ministre avait avoué une relation sexuelle avec cette ex-call girl de manière consentie, d’après les termes de son avocat.

A cette époque, l’ensemble du gouvernement avait soutenu Monsieur Darmanin, que ce soit Edouard Philippe, en passant par Benjamin Griveaux ou même Marlène Schiappa. Nicole Belloubet parlait de Gérald Darmanin, comme un collègue «très clair et rigoureux» (20 minutes, 28/01/2018). Qu’en sera-t-il dans ce nouveau rebondissement?

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