On avait quitté Jean-Luc Mélenchon qui insultait les policiers de « barbares » en septembre 2019. Et, jamais à court de récupération politicienne, en marge des manifestations du comité Traoré, sur BFMTV, le leader de la France Insoumise estimait qu’une « fraction significative de la police (…) a glissé vers ces attitudes » racistes envers les minorités (Valeurs actuelles, 7 juin 2020). Entre-temps, devant le mouvement des policiers qui protestaient contre l’angélisme de Christophe Castaner, il avait traité les syndicats de policiers d’indignes, leur donnant même au passage des leçons de self-control.
Attaquer le policier jusque dans son initimité
Cocasse, quand on se souvient de l’éructation du même camarade Mélenchon lors des perquisitions dans les locaux de la France Insoumise en octobre 2018 (notre photo), pour lequel il a écopé de trois mois de prison avec sursis au cours d’un procès qui lui permis d’ailleurs de sortir un livre politique.
Mais il y a encore plus grave quand le défenseur de la France dans l’Alliance bolivarienne affirme le 12/06/2020 que l’IGPN est devenu une « machine à blanchir ».
Maintenant, voilà qu’il franchit (voir la vidéo ci-dessous) encore une frontière dans l’innommable en sous-entendant que la vague de suicide des policiers serait liée au fait que les malheureux ne supportent plus d’adopter ou de partager des blagues et des comportements racistes de leur collègues. Comme d’habitude, tout son discours est fait de raccourcis et d’amalgames dégueulasses, notamment vis-à-vis de la hiérarchie policière. Des propos parfaitement inacceptables qui heurteront sans nul doute les familles endeuillés des fonctionnaires de police.
La Droite au cœur 