Yassine balattar Tetiere

Yassine Belattar: « l’ex-ami » fâcheux d’Emmanuel Macron

Voici une captation de Yassine Belattar lors de la marche contre l’islamophobie en octobre 2019, organisé par le Collectif Contre l’Islamophobie en France (CCIF), dont il a été toujours un des soutiens les plus farouches. La séquence permet de mettre en lumière les techniques propres aux discours haineux qui s’habillent de « second degré » et de phrases à trous pour éviter la condamnation pénale.

« Un Arabe qui parle bien, c’est forcément qu’il a un double discours. Sujet-verbe-COD dans le bon ordre, c’est suspect »

Yassine Belattar, cité par Le Monde, 27 avril 2018 

Ce qui est le plus étonnant, c’est qu’il souffle à l »oreille des puissants, comme à celle de Macron dont il dit qu’il était « comme un frère ».

En effet, cet individu, né à Conflans-Sainte-Honorine, a été successivement collaborateur à Siné Hebdo, actif dans les campagnes de Hollande puis de Macron, qui le nomma parmi les 25 membre de l’instance du Conseil présidentiel des villes (voir à ce sujet Macron, le premier des racialistes?). celui qui « plaisantait » (le monsieur se dit humoriste, comme Dieudonné en son temps) soi-disant de Jean Messiha du Rassemblement National en martelant qu’il avait «une tête de chameau»: « Jean, mon chameau, j’ai parlé au zoo de Thoiry, ils sont ok pour que tu fasses ton prochain meeting avec ta tête… », sans jamais qu’il soit poursuivi pour injure raciste. Celui qui tweetait à Zineb El Rhazoui, la militante pour la laïcité «Inch Allah t’es plus là en 2020».

«Continue. Les critiques suivent le talent».

Emmanuel Macron à Yassine Belattar par texto, cité par Le Figaro, en mai 2018

Dans une autre affaire impliquant son attitude sur les radios où il a sévit ou à l’extérieur, il a fait l’objet d’une garde à vue puis est placé sous contrôle judiciaire pour – excusez du peu – “menaces de mort”, “menaces de crimes réitérés”, “envois réitérés de messages malveillants” et “harcèlement moral”.
Dans la lignée de Marlène Schiappa qui veut des activités rémunérées pour les délinquants, voilà donc ces « vraies gens des quartiers » selon son expression que Macron voudrait mettre en avant.

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