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Comment faire face à l’impérialisme d’Erdogan?

La dernière sortie en date du Président de la Turquie à la télévision, Recep Tayyip Erdogan, qui ne condamne pas la décapitation de Samuel Paty et estime que Macron mène un combat islamophobe contre ses compatriotes musulmans et lui conseille de prendre soin de sa santé mentale, est ignoble, mais n’est qu’un épisode de plus d’une détestation qui vient de loin.
En représailles à cette dernière saillie, Paris a rappelé son ambassadeur en Turquie.
En plus de la Turquie, l’Iran, la Jordanie et le Koweit ont appelé à boycotter les produits d’origine française.

«Tout ce qu’on peut dire d’un chef d’Etat qui traite des millions de membres de communautés religieuses différentes de cette manière, c’est : allez d’abord faire des examens de santé mentale»

Recep Tayyip Erdogan

Ce n’est pas la première fois qu’Erdogan se paie Macron, lui qui, il y a deux semaines, avait «provocation claire» le discours de ce dernier sur le séparatisme islamique. Il y a également une passe d’armes au sujet de la commémoration du génocide arménien par les turcs, auquel le néo-sultan avait déclaré en réponse: « On sait très bien qui a tué 800.000 personnes dans le génocide au Rwanda, les responsables sont les Français ».
En septembre, Erdogan avait qualifié de «déclarations arrogantes, dans un vieux réflexe colonialiste», la mise en cause de la Turquie dans la violation des frontières maritimes en Méditerranée (notre article).


Les propositions d’Objectif France

Voici le diagnostic de Rafik Smati, président d’Objectif France et ses propositions pour contrer les velléités expansionnistes de la Turquie en Méditerranée orientale. La France peut et doit agir.

  1. Suspendre l’accord commercial qui unit Ankara à l’Union Européenne. Il faudra convaincre l’Allemagne.
  2. Proposer d’exclure ou suspendre la Turquie de l’OTAN. La fermeté exprimée récemment par les Etats-Unis montre qu’ils pourraient soutenir l’initiative.
  3. Déployer des troupes françaises (et d’autres pays volontaires) sur les frontières bulgares et grecques, pour dissuader Ankara de mettre en œuvre son chantage migratoire.

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