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Deuxième condamnation en 3 ans pour Jean-Vincent Placé, mais toujours pas de casier judiciaire

Une condamnation très discrète a eu lieu le 1er mars 2021: l’ex-sénateur écologiste Jean-Vincent Placé vient de reconnaître sa culpabilité de harcèlement sexuel à l’endroit d’une femme gendarme qui assurait sa sécurité alors qu’il était secrétaire d’Etat à la réforme de l’Etat et à la simplification au sein du gouvernement de Manuel Valls le 25 octobre 2016. Il a écopé de 5.000 euros d’amende plus 2.000 euros de dommages et intérêts.
Les faits s’étaient déroulés devant son appartement de fonction de secrétaire d’état, rue de Babylone (7ème arrondissement de Paris). Il aurait tenté d’embrasser de force le gendarme affecté à sa sécurité, en l’accompagnant de cette phrase : « Venez avec moi et vous verrez, ça va être sympa. ».


Une condamnation dans un autre dossier en 2018

Lors de sa comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, Jean-Vincent Placé a fait profil bas. Il avait déjà été condamné à trois mois de prison avec sursis en septembre 2018 pour violences sur une femme et outrages à agents à l’intérieur d’un bar parisien, puis à l’égard des policiers venus l’interpeller. Malgré tout cela, son casier judiciaire reste vierge. Et il reste conseiller régional d’Ile-de-France.

A noter enfin qu’en bon donneur de leçons pour les autres, Jean-Vincent Placé s’était mis en scène dans la lutte contre les violences sexuelles en 2015 dans un magazine féminin.

Le senateur ecolo Jean-Vincent Place pose avec une poule dans "Marie Claire".

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