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La filière illégale du tourisme médical en France

C’est le grand non-dit de la politique migratoire de la France. Le Parlement ne sait même pas mesurer la générosité gargantuesque de notre pays, l’une des plus importantes de l’Europe en quantité de dispositifs pour illégaux et demandeurs d’asile (dont la majorité est déboutée quoi qu’il arrive).

Selon un rapport parlementaire de la députée LR Véronique Louwagie, sur les onze mécanismes d’aide financière aux migrants, seuls six sont chiffrables, à hauteur de 1,5 milliard d’euros en 2020, et les 5 autres totalement opaques.


Décollement des oreilles, urgence vitale, même combat

Autrement dit, en France on soigne les migrants dans la rue (via les crédits d’impôts aux associations, le Samu social), en prison, dans les centres d’accueil de migrants (via l’OFII, l’Office français de l’immigration et de l’intégration), sans regarder à la dépense. Notre droit a même consacré le statut «étranger malade», y compris pour des ressortissants de pays qui disposent des mêmes technologies médicales, ce qui permet toutes sortes d’opérations même esthétiques.

Dès la demande d’asile déposée, un étranger venant en France dispose de la Protection Universelle MAladie (Puma), dont découle l’Aide médicale d’Etat (un milliard d’euros à elle seule). L’AME est déclenchée au bout de trois mois de présence sur le territoire avec un plafond de ressources et elle nécessite des papiers qui prouvent votre identité.


Tourisme médical avéré

Et les abus ne manquent pas. C’est ainsi que l’on trouve, dans le rapport de 2019 de l’Inspection générale des finances et l’Inspection générale de la sécurité sociale, des syndromes frappants de tourisme médical du monde entier, comme ces migrants qui viennent déposer des demandes d’asile à la France pour faire traiter leur obésité par la pose d’un anneau gastrique par exemple.

Autre enseignement de ce rapport, avant la crise du Covid, il y avait 10.000 demandes d’asile de la part de ressortissants géorgiens chaque mois en France qui relève de cette même catégorie du tourisme médical. Tout ceci est avéré contrairement aux « fausses informations » du responsable de La République en Marche Stanislas Guérini qui évoquait les « prothèses mammaires » remboursées pour les clandestins avant de revenir sur ses propos.

A quand un grand coup de balai dans tous ces systèmes qui se font sur le dos des français qui paient honnêtement leurs impôts.

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