Un pilote d'Air France soupçonné de radicalisation réintegré

L’État français humilié: un pilote d’Air France soupçonné d’être radicalisé réintégré

Quelle claque! Les préfectures de police de Paris et de Loire-Atlantique viennent d’être déboutées par le tribunal administratif de Montreuil dans l’affaire qui les opposent à un pilote de ligne d’origine algérienne soupçonné de radicalisation islamiste.

Elles avaient retiré à ce pilote de la compagnie « Hop » (groupe Air France) son habilitation d’entrée aux zones de sûreté le 15 octobre 2021 (et donc, de fait suspendu sa possibilité de travailler), 10 jours seulement après qu’il ait débuté ce nouveau travail.


Des liens avec des islamistes

Dans le parcours du franco-algérien, c’est son premier poste qui a mis les renseignements en alerte. Il était officier pilote de ligne sur Air Algérie après avoir débuté comme stagiaire chez Air France. C’est un habitué une mosquée où il fréquente de nombreux islamistes radicaux, dont un ancien collègue de chez Air Algérie, un authentique radicalisé. C’est sur cette base que la Préfecture de Loire-Atlantique (où est basée la compagnie aérienne) et celle de Paris ont pris un arrêté contesté par le principal intéressé.

L’accusation n’a pas réussi à prouver devant le tribunal que le pilote effectuait des prières sur son temps de travail, y compris en vol, ce qui figure pourtant dans une note blanche du Renseignement. Au contraire, la défense a pu présenter des témoignages favorables de collègues qui n’ont pas vu de signes de radicalisation chez lui, ainsi que des photos du pilote en compagnie de femmes à la plage qui a convaincu le juge. Dans le jugement, le tribunal parle de faits «imprécis et non circonstanciés».

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