Ce dimanche on a appris, par la voix de Jean-François Ricard, que le parquet antiterroriste allait se saisir de l’agression brutale d’Yvan Colonna dans la prison d’Arles par un co-détenu terroriste islamiste qui allait sortir de prison dans quelques mois. Il s’agit de faire toute la lumière sur cet agression, qui a projeté le nationaliste corse dans le coma à Marseille avec un pronostic vital toujours engagé.
Un individu particulièrement dangereux
L’agresseur d’Yvan Colonna, Franck Elong Abé, 35 ans, natif du Cameroun, a eu un parcours carcéral déjà émaillé de multiples incidents disciplinaires dans les 5 premiers établissements où il a été incarcéré, en plus d’une tentative d’évasion. Il avait été condamné à neuf ans de prison en 2014 pour avoir participé à des combats auprès des talibans et devait être libéré prochainement. Depuis 2019, il est incarcéré à Arles et sa bonne conduite lui avait permis d’améliorer ses conditions de détention.
C’est là-bas, dans une salle de sport qu’il a imposé à Colonna pendant 8 longues minutes des coups violents suivis d’une strangulation. A l’origine du drame, une phrase de Colonna sur la religion qui aurait rendu Elong Abé fou de rage au cours des jours précédents. Pour autant, il nie toute préméditation.
Eric Dupond-Moretti sait-il protéger les français?
S’il s’agit du cinquième meurtre terroriste dans une prison française depuis 2016, celui-ci a une intensité particulière. D’abord parce que le ministre de la Justice mis en examen Eric Dupond-Moretti, est l’ancien avocat de Colonna. Ensuite, et surtout, parce que le même Garde des Sceaux disait peu de temps après sa nomination vouloir surveiller les détenus islamistes les plus dangereux « chaque minute« , sous une double surveillance « judiciaire et policière« . Il est désormais devant la question que se posent tous les français:
Comment pourrait-il les surveiller à l’extérieur de la prison quand il ne sait pas le faire à l’intérieur de la prison?
La Droite au cœur 