Laurent bigorgne, proche d'Emmanuel macron, accusé d avoir donne drogue violeur à une collaboratrice chez lui

(MàJ) Plainte pour « pressions » de la hiérarchie dans l’affaire Laurent Bigorgne, ami intime de Macron

Mise à jour du 05/04/2022: Arié Alimi, l’avocat de Sophie Conrad, a déposé plainte pour "obstruction à la manifestation de la vérité". Elle vise une substitut de la procureure de la République, Caroline Domme, et le sous-directeur de la police judiciaire de Paris, Marc Thoraval. Selon Libé, les policiers dénoncent des pressions pendant sa garde à vue de Bigorgne. Ils se disent "dégoûtés" aujourd'hui. 
Par ailleurs, le téléphone de l'ex-directeur de l'institut Montaigne a beaucoup sonné: Blanquer s’est affiché sur l’écran de son portable. Une source policière résume: "Je braque une banque et je suis condamné pour un bris de glace". 

Mise à jour du 08/03/2022: Malgré des textos sans ambiguïtés révélés par une enquête du Monde aujourd’hui, le mobile sexuel n’a pas été retenu contre Laurent Bigorgne, un proche du pouvoir. Voici les textos qu’a reçu la plaignante au mois de janvier, soit quelques jours avant d’être droguée :
«Je suis sûr que tu es un super coup» (…) «Je vais finir par t’offrir un sex-toy».
L’homme a également reconnu avoir déjà drogué son épouse.

Article du 27 février 2022: Laurent Bigorgne, 47 ans, directeur de l’Institut Montaigne et proche d’Emmanuel Macron, sera convoqué très prochainement devant le tribunal. La Justice cherche à savoir s’il a drogué à son insu mardi soir une collaboratrice d’une quarantaine d’années, qui se trouvait à son domicile.


La drogue des violeurs

Laurent Bigorgne est un soutien du premier jour de l’actuel Président de la République, qui a notamment hébergé la première mouture d’En Marche en 2016.
La jeune femme a été diagnostiquée positive à la MDMA, une drogue de synthèse dite « drogue des violeurs » qui altère les facultés cognitives et accélère le rythme cardiaque.


Laurent Bigorgne lui même drogué

Les enquêteurs cherchent à savoir si c’est Bigorgne qui a mis la drogue dans la coupe de champagne de cette victime. Par ailleurs, Bigorgne aurait lui consommé de la cocaïne. Bigorgne sera jugé, si tout va bien, le 10 mars 2022 pour « administration de substance nuisible suivie d’incapacité n’excédant pas huit jours par une personne agissant sous l’emprise manifeste de produits stupéfiants ».

Un commentaire

  1. La grande folle devra certainement se repoudrer pour supporter une telle information. Qui se ressemble, s’assemble et ne se dénonce pas. A la justice de faire son travail.

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