jeudi 8 juin 2023 |

(MàJ) 1 an de prison avec sursis requis contre Laetitia Avia pour harcèlement moral

Mise à jour du 02/06/2023: Un an de prison avec sursis, 10…000 euros d’amende et 5 ans d’inéligibilité requis contre l’ex-députée LREM Laetitia Avia pour harcèlement moral.
Mise à jour du 26/07/2022: Laetitia Avia comparaîtra le 9 mai 2023 devant le tribunal judiciaire de Paris pour harcèlement moral envers 5 de ces anciens assistants parlementaires (BFMTV).

Article d’origine du 19/06/2021: On l’a appris aujourd’hui, la député LREM Laetitia Avia est visée par une enquête pour «harcèlement moral». Ses anciens collaborateurs évoquent des humiliations répétées.

Mediapart nous informait le 22 juin 2020 que la députée et porte-parole LREM Laetitia Avia aurait fait appel à des assistants parlementaires pour mener la campagne municipale dans le 12e arrondissement de Paris, ce qui est strictement illégal. Le journal numérique cite plusieurs témoignages accablants et captures d’écran qui compliquent un peu plus l’avenir politique de celle dont le texte anti-haine sur Internet, soi-disant bien ficelée, a été étrillé par le Conseil Constitutionnel, et dont nous relations les accusations de racisme et de harcèlement moral, entre autres.


Des pratiques illégales

Pour rappel, le code électoral stipule que le député de la Nation a interdiction d’utiliser sa permanence parlementaire pour organiser des réunions de campagne, et que les deux activités sont étroitement encadrées:
“Les permanences parlementaires sont consacrées au travail parlementaire du député et non à ses campagnes électorales, et aucun parlementaire n’est censé ignorer cette règle. Cela est contraire à l’article L52-8 du code électoral, qui précise que l’argent des personnes morales ne peut intervenir dans une campagne électorale ».

Une telle infraction, qui est également mentionnée dans le règlement de l’Assemblée Nationale, peut, si elle est avérée au-delà du soupçon, invalider les comptes de campagne de la tête de liste.

Les premiers faits remontent à septembre 2019. Des messages concernant une réunion de pré-campagne municipale ont circulé sur l’application Telegram, ce que confirme au moins deux sources au sein de la République en Marche parisienne. La consigne générale venant de la porte-parole du mouvement était également de “ne surtout pas prendre de photos pour tenir cela discrètement”.

Contacté par Laetitia Avaia, l’un des collaborateurs de Pacôme Rupin, un autre député « En Marche » de Paris, aurait même lâché :

“Je ne pense pas que ce soit très casher. Mais oui la perm’ (NDLR: la permanence) est libre”


Une pratique qui s’inscrit dans la durée

Entre cette date et le mois de mars 2020, Laetitia Avia aurait mis deux de ses assistants parlementaires, sur leur temps de travail, au service de Christine Mounau, pour qu’elle prenne la tête de liste à la place de Sandrine Mazetier. Voici ce que Laetitia Avia écrivait alors, en utilisant sa messagerie « En Marche »:

“[Ma collaboratrice] va se mettre à ta disposition pour t’aider à préparer ton dossier. Elle va aussi t’envoyer les notes de préparation de mes rdv circo”


Rachida Dati attaque


Comme le révèle RTL ce soir, la candidate des Républicains, Rachida Dati, a aussitôt saisit le Procureur, le Parquet National Financier et la Commission des comptes de campagne.

On le voit, l’étau judiciaire se resserre autour de Laetitia Avia, qui ne va pas forcément apprécier de retourner voir ce qu’on dit d’elle dans les réseaux sociaux de si tôt.


Mise à jour du 24 juin 2020 :

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Thomas Yves
Thomas Yves
Responsable éditorial de la Droite au coeur depuis 2020. Intérêts: livres, politique, géopolitique, économie, déconstruction, séparatisme islamique.
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