Sur le plateau de Jean-Marc Morandini, Jean-Carles Grelier, député Renaissance de la Sarthe, a lâché une petite bombe. Selon lui, qui répète le chiffre plusieurs fois, il y a 700.000 personnes (sept-cent mille!) sous Obligation de Quitter le Territoire Français (NB: on ne sait pas s’il s’agit d’identités multiples ou non).
Et c’est la complexité administrative de ces expulsions et de ces recours (voir l’explication de Charlotte d’Ornellas) qui est insoluble avec les procédures en vigueur aujourd’hui et amène à des taux d’exécutions dérisoires (entre 10 et 12%), voir les chiffres officiels ci-dessous :
Voici les chiffres qui nous sont fournis par le ministère de l’intérieur via l’INED et OFII:
| 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | |
| OQTF prononcées | 97.515 | 88.565 | 76.590 | 83.400 | 77.600 | 84.890 | 86.955 | 79.950 |
| 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | |
| OQTF prononcées | 103.852 | 122.839 | 107 488 | 62 207 |
| Taux d’exécution | 12,4% | 12% | 6,9% | 5,6% |
Pourquoi parle-t-on autant d’OQTF depuis quelques jours? Et bien simplement parce que parmi les affaires qui ont défrayé la chronique lors des dernier jours, un grand nombre étaient dans l’Obligation de Quitter le territoire (Qu’on devrait rebaptiser Invitation à quitter le territoire tant il y a peu de rigueur en ce domaine)! Certains comparaissent à quelques jours d’intervalles pour des délits sans pouvoir être mis en centre de rétention administratif.
La Droite au cœur 
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