Dans la Drôme, la maire de Bourg-lès-Valence, Marlène Mourier (LR), fait face à des poursuites judiciaires pour avoir refusé de célébrer un mariage entre une Française et un Tunisien en situation irrégulière, prévu ce 17 mai 2025. L’élue dénonce un mariage de complaisance, affirmant que l’homme a avoué vouloir se marier pour obtenir des papiers. Malgré l’injonction du parquet, elle persiste, clamant sa cause sur tous les plateaux de télévision et de radio, risquant pour son geste pourtant « républicain » cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende.
Le précédent Robert Ménard
Ce cas rappelle celui de Robert Ménard, maire de Béziers, poursuivi pour avoir refusé d’unir une Française à un Algérien sous OQTF. Soutenue par l’Association des maires de France et des élus locaux, Mourier dénonce un système qui oblige les maires à valider des unions douteuses, contournant les lois migratoires.
Le 13 mai, en direct sur TF1, Emmanuel Macron, malmené par le même Robert Ménard, a qualifié cette situation d’« ubuesque » et souhaite une loi interdisant les mariages d’étrangers en situation irrégulière. Mais que n’y-a-t-il pensé plus tôt ?




Laisser un commentaire