Perpignan, mai 2025. Trois jours. Trois agressions. Trois victimes âgées, traumatisées, blessées, laissées à terre par un délinquant multirécidiviste, sous le coup d’une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF). Trois jours qui illustrent, avec une brutalité révoltante, le prix de l’inaction migratoire et du laxisme judiciaire.
20 mai : le vieux monsieur au déambulateur
La première scène se déroule devant un bureau de tabac. Un homme âgé, appuyé sur son déambulateur, sort difficilement. Il est aussitôt repéré par Tahar, un Algérien en situation irrégulière, bien connu des services de police. Tahar demande de l’argent. L’octogénaire refuse. L’agresseur le suit, lui plonge la main dans la poche, et lui vole son portefeuille.
La victime, bouleversée, témoignera au tribunal de sa peur de sortir, de son isolement : « Que va-t-on devenir ? Je suis seul à m’occuper de ma femme et de ma fille, toutes deux handicapées. »
21 mai : une femme de 84 ans traînée au sol
Le lendemain, Tahar récidive. Cette fois, il s’en prend à une femme de 84 ans. Il tente de lui arracher son sac. Elle résiste, s’accroche. Elle sera traînée sur plusieurs mètres. Verdict médical : trois jours d’incapacité totale de travail. Et un traumatisme bien plus long à guérir.
23 mai : fracture et 45 jours d’ITT
Le 23 mai, l’escalade atteint son paroxysme. Tahar s’en prend à une autre dame, 73 ans. Il la tire violemment par la lanière de son sac. Elle est projetée contre une voiture, puis au sol. Résultat : une fracture de l’humérus, une opération, et 45 jours d’ITT.
Tout cela pour quoi ? Pour quelques euros. Pour alimenter sa consommation de cocaïne, selon ses propres aveux.
Un symbole glaçant de notre impuissance
Tahar, déjà sous OQTF, n’aurait jamais dû être sur notre sol. Et pourtant, il était libre de nuire. Libre d’agresser. Libre de frapper nos anciens. Combien d’autres comme lui ? Combien d’individus dangereux, sans papiers, connus des autorités, qui errent dans nos rues au mépris de notre sécurité ?
Le tribunal l’a condamné à trois ans de prison ferme, avec maintien en détention, et sept ans d’interdiction du territoire. Trop tard pour les victimes. Trop tard pour réparer la douleur, la peur, le sentiment d’abandon.
La France ne protège plus les siens
Ce drame est un énième rappel : la France doit choisir entre l’impunité migratoire et la protection de ses citoyens. Il ne suffit plus de promettre. Il faut expulser systématiquement les clandestins, appliquer les OQTF, protéger nos anciens, et remettre l’autorité au cœur de l’État.
Tahar est le visage d’un échec. Celui de nos frontières. Celui de notre justice. Celui d’une République qui laisse tomber les plus vulnérables. Jusqu’à quand allons-nous supporter cela en silence ?





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