Dans le JDD de ce dimanche 8 juin, la directrice de l’IFRAP montre de manière factuelle comment quelques pays Européens ont redressé leur finances publiques alors que la France s’enlise toujours dans des débats interminables.
1 – La Suède : 70 000 fonctionnaires en moins
Dans les années 90, face à une grave crise budgétaire, la Suède a sabré dans sa fonction publique: 4 % de réduction des effectifs, 70 000 postes supprimés. Résultat ? Une masse salariale maîtrisée, un État efficace, une économie relancée. À Paris, on pleurniche quand on parle de ne pas remplacer un départ en retraite.
2 – Pays-Bas : moins de communes, plus d’efficacité
En 20 ans, les Pays-Bas ont divisé leur nombre de communes par deux. Centralisation, rationalisation : la France, avec ses 34 955 communes reste accrochée à son Moyen Âge administratif. Résultat : surcoûts, doublons, inertie. Et les Français paient.
3 – Pays-Bas: la santé n’est pas gratuite
Franchise annuelle obligatoire, responsabilisation des assurés, médecine à tarif régulé : aux Pays-Bas, chacun paie une part équitable et le système est viable. En France ? On continue à faire croire que la santé gratuite existe, pendant que les hôpitaux croulent.
4 – Retraites : au Danemark, on aligne l’âge sur l’espérance de vie
Au lieu de vociférer dans la rue, le Danemark a simplement indexé l’âge de départ sur la réalité démographique. 68 ans aujourd’hui, 70 ans demain. En France, on traite toute réforme comme un crime contre la classe ouvrière, pendant que le système explose.
5 – L’Allemagne inscrit la rigueur dans sa Constitution
Depuis 2009, l’Allemagne a gravé la discipline budgétaire dans sa Loi fondamentale. Le déficit ? Interdit au-delà de 0,35 % du PIB. La France ? Elle pleure auprès de Bruxelles pour décaler ses engagements, tout en creusant les déficits.
6 – La Suisse et la fin du statut de fonctionnaire
Référendum, soutien populaire massif : les Suisses ont supprimé le statut de fonctionnaire pour une fonction publique moderne et efficace. Chez nous, on défend le statut comme une vache sacrée, même s’il produit plus d’absentéisme que de service rendu.
Conclusion: briser la technocratie
Pendant que nos voisins adaptent, réforment, modernisent, nous brandissons le droit à la paresse comme un étendard républicain. Il ne s’agit pas de copier, mais d’oser. Et pour cela, il faut briser les totems de la technocratie et réveiller un peuple anesthésié.
Il est temps de choisir : le modèle suédois ou l’effondrement à la française.





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