Ligue 1 confinement

Pendant le confinement, l’Etat dépense des coûts francs pour la ligue 1

Une affaire de foot !

Le scandale du chômage partiel pour les joueurs professionnels de football, qui sont privés de matchs depuis le confinement et le 13 mars 2020 a été dénoncé par un agent de joueurs incontournable dans le milieu, qui travaille pour des joueurs français et internationaux, Yvan Le Mée. Tandis que les clubs insistent pour une reprise du championnat cette saison le plus vite possible, voici exposée aux yeux de tous une particularité française, et pas des plus justifiées une nouvelle fois.

«Je suis choqué que l’on soit le seul pays européen où les contribuables doivent payer les clubs pour qu’ils paient les sportifs de haut niveau dans cette situation exceptionnelle qui appelle d’autres priorités. Il n’est pas normal que nos clubs, qui ne manquent pas de ressources, demandent à l’État 5 000 euros par joueur, sans oublier ce que vont lui coûter les abandons de charges. Que le chômage partiel soit nécessaire à l’économie classique, c’est incontestable, mais comment le justifier dans un football décrié pour l’argent qui y circule?  Ce n’est pas aux joueurs qu’il faut jeter la pierre. Leur salaire baisse et le refinancement des clubs ne les concerne pas. Mais que les clubs qui rentrent des millions d’euros en transferts et droits télé en soient à demander la charité de l’État à un moment où, en France, on n’a pas de quoi fabriquer les masques et tester les gens, c’est honteux. Bien sûr que le football a des problèmes mais il y a des limites. Le médical et le social doivent primer. Et non les sociétés privées sportives, parfois contrôlées par des fonds d’investissement exigeant une rentabilité que le contribuable va les aider à préserver.» Yvan Le Mée, agent de joueurs professionnel (avril 2020)

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