
L’agression de Marin a émue la France entière. La presse s’est fait l’écho de la libération conditionnelle de son agresseur, qui n’aura exécuté que la moitié de sa peine.
Pour rappel, son agresseur, 17 ans au moment des faits, était sous le coup de 21 condamnations et avait déjà séjourné en prison en 2014. L’avocate de l’agresseur de Marin, Maître Anne Guillemaut, considère come « justifiée » sa sortie anticipée. «Il a suivi une formation, il a un projet professionnel, il n’a pas de problèmes de discipline, et ses permissions de sortie se sont bien passées…»
Marin avait reçu la Légion d’Honneur en mars 2019 pour avoir défendu un couple dans un centre Commercial devant 5 individus. Les parents de Marin ont créé l’association La tête haute je soutiens Marin en février 2017. Le jeune homme est handicapé à vie. Nous lui dédions ce petit poème:
Marin : « un jour au mauvais endroit »
11 novembre 2016, dans la Part-Dieu, tu déambules
Avec ta chère amie, vous vivez dans une bulle
Le centre commercial grouille de monde
Et prend bientôt le visage de l’immonde
Sur ton chemin, tu croises la route de ton agresseur
Tu t’interposes, ça pourrait être ton frère, ta sœur
Quand ils s’en prennent à un couple et à leurs tendres bécotages
« y a des hôtels pour ça » lance t-il, fou de rage
Ton corps fait barrière et ton esprit peut-être
Dicte ta conduite sans paraître
Tu veux défendre ce couple dont les visages te sont inconnus
Le vil se retrouve dans ton bus sans que tu sois prévenu
Armé d’une béquille, il te frappe sur ton crâne,
Toute ta vie défile en filigrane
Le monde se dérobe sous le poids de ton corps
Coups de sang ou coups du sort
C’est l’hôpital, le coma, les opérations du cerveau,
La quête perpétuelle du renouveau
Pour lui, les quatre murs de la prison
Sept ans et demi de réflexion
Il sort à la moitié de sa peine
La nouvelle te fait bouillir les veines
Ta béquille à toi, c’est la Foi
Mais tu ne seras plus jamais le Marin d’autrefois.