Le professeur Didier Raoult a publié le 19/06/2020, comme chaque semaine, une vidéo sur la chaîne de l’IHU de Marseille dans laquelle il revient longuement sur son expérience marseillaise, sur l’évolution des connaissances sur le Covid-19 et sur la possibilité d’une deuxième vague en France.
La toxicité sur l’hydroxychloroquine, c’est du délire burlesque
3737 patients ont été suivis à l’IHU de Marseille dont 3119 ont été traités avec l’association hydroxychloroquine/azithromycine avec la mortalité la plus basse du monde et aucun trouble du rythme cardiaque n’a été observé. Pour certains patients avec allongement du QT, le traitement a été arrêté par précaution. Une étude avec plus de
900.000 patients traités par l’HCQ ne montre aucune complication cardiaque visible.
Le professeur s’indigne :
« Il faut que cette histoire sur la toxicité qui avait pris un tour délirant, burlesque, revienne à des niveaux raisonnables »
Ne pas penser qu’on connait la maladie avant de l’avoir étudiée
Le schéma ci-dessous indique quel médicament apporter en fonction du stade de la maladie. Chez les moins de 50 ans, la disparition de l’odeur est le meilleur signe prédictif. Chez le sujet âgé, ce sera la fièvre, la toux et des difficultés respiratoires avec une évolution beaucoup plus grave.

L’essoufflement est un mauvais critère d’orientation

Contrairement au message tant ressassé par Santé Publique France en pleine pandémie, Didier Raoult en est maintenant convaincu : « l’essoufflement est un mauvais critère d’orientation ».
Pour les patients qui ne sont pas essoufflées, ils ont des pneumonies, un taux d’oxygène très bas et ils peuvent être essoufflés quelques heures avant de devoir nécessiter la réanimation, c’est à dire quand il est presque trop tard.
La deuxième vague en France?
« Personne n’est capable de prédire l’avenir » (…) « Il se peut que ce soit comme pour les autres coronavirus, qu’il y en ait une autre au moment de la saison hiverno-printanière avec un nouveau pic épidémique, il se peut aussi qu’elle disparaisse, ça dépendra de la distribution dans la zone intertropicale et du fait qu’il existera ou non des gens qui seront porteurs chroniques ».
Ainsi, la Nouvelle-Zélande pourrait être le baromètre du monde, car :
« Elle est dans l’hémisphère sud, et elle a des conditions climatiques qui sont proches de celles de la France. S’il y a une épidémie en Nouvelle-Zélande cet été (le pays bascule dans la saison hivernale), on peut redouter qu’il y ait le même type d’épidémie l’hiver prochain en France, car c’est comme ça que ça se passe pour la plupart des infections respiratoires »
Dans la perspective d’un nouveau conseil scientifique suggéré par le Professeur Delfraissy en cas de deuxième vague, on propose, par acclamation celui de Didier Raoult comme Président.