Nous vous avions déjà parlé des rodéos sauvages, qui pourrissent la vie de certaines banlieues. Une série de deux faits divers récents à Vaulx-en-Velin donne la mesure de l’incroyable laxisme de la Justice face à ce fléau.
Un casier judiciaire bien garni
Mercredi 24 juin 2020, un jeune délinquant de 25 ans de Vaulx-en-Velin avait percuté un enfant de 5 ans (Le Parisien) sur un passage piéton au guidon d’un motocross non homologuée, sous l’emprise du cannabis, sans casque dans le Centre-ville de cette banlieue lyonnaise… Ce samedi il a été remis en liberté, sous contrôle judiciaire.
L’enfant avait été transporté à l’hôpital entre la vie et la mort après un choc à la tête consécutif à un vol plané.
L’individu avait déjà 3 condamnations : à 19 ans, pour refus d’obtempérer et usages de stupéfiants, une seconde en 2016 pour outrage et rébellion et une troisième en 2018 pour vol en réunion. Il avait fini par se rendre à la police et a passé 36 heures de garde à vue.
Des rodéos terriblement banals
Les chefs d’accusations retenus contre lui sont « blessures involontaires » aggravées par trois circonstances : la violation manifestement délibérée d’une obligation de prudence ou de sécurité, le délit de fuite, et l’usage de stupéfiants. Pour que le délit de rodéo urbain soit retenu, il faut encore que la police prouve grâce aux caméras des « passages dans la rue répétés », et possiblement en « bande organisée ».
Tandis que le pronostic vital de l’enfant de 5 ans «ne se trouve plus engagé» à cette heure-ci, le jeune homme est ressorti samedi soir libre sous contrôle judiciaire (Le Parisien, 27/06/2020). Le parquet a fait appel de cette décision.
Vendredi soir, rebelote. Cette fois-ci, c’est un garçon de 12 ans qui a été fauché aux jambes par un scooter qui a grillé un feu rouge et dont les 2 passagers ont pris la fuite.





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