Le Journal du Dimanche a enquêté ce 2 août à Argenteuil dans le Val d’Oise, ville de 110.000 habitants et ses conclusions sont affligeantes: cette ville serait le creuset d’un islamisme salafiste flagrant. D’après les enquêteurs, des salles de prières clandestines où des « hommes arrivés de Libye et d’Afghanistan » sont hébergés par « un caïd local ».
Le mercredi, en particulier, des dizaines d’enfants habillés en tenue afghane écoutent des sermons religieux radicaux prononcés par un prédicateur.
Le clientélisme au service de l’extrémisme
D’après le rapport de Mme Jacqueline Eustache Brinio (députée LR), publié le 7 juillet 2020 fait au nom de la commission d’enquête du Sénat, les salafistes représenteraient 40.000 personnes sur le territoire national. Plus encore, Bernard Rougier, directeur du Centre des études arabes et orientales (Paris 3) insiste sur le fait qu’Argenteuil soit une référence nationale pour son d’école et sa librairie où un islam extrémiste serait propagé. Cette école, Hanned, fermée récemment, avait été implantée en 2011 grâce à des « passe-droits accordés par l’ancien maire Philippe Doucet (PS)« . On trouve également à Argenteuil un salon de coiffure et bien-être « Perles » pour les «femmes appliquant strictement le port du voile» avec des vitres occultantes pour que les hommes ne puissent voir les cheveux de ces femmes.
Ce salafisme ne date pas d’hier, déjà en 1991, des responsables algériens du Front Islamiste du Salut (FIS) géraient une salle de prière dans la ville voisine à Sartrouville. Cette salle était réputée être la plus extrémiste de France. Elle fut fermée en novembre 2017 par arrêté préfectoral mais cette foule hostile à nos valeurs ne s’est pas miraculeusement volatilisée dans la nature.
La lutte contre le « séparatisme », terme macroniste, pour ne pas dire communautarisme; plus ancré à droite
Le Premier Ministre, Jean Castex, a précisé le 15 juillet 2020 qu’un projet de lutte contre le séparatisme et notamment la lutte contre l’islamisme radical serait présenté à la rentrée par Marlène Schiappa. Des agents municipaux contre les risques de radicalisation (au nombre de 1.500), associés aux référents « prévention de la radicalisation et citoyenneté » sont instillés dans les salles de sport, les clubs, les associations pour prévenir, anticiper, décrypter les signes avant-coureurs.
Qu’avaient-ils vus lors de la tuerie de la préfecture de Paris le 3 octobre 2019 lorsque Mickael Harpon, informaticien à la Direction du renseignement, tua au couteau 4 agents de sang froid après avoir recherché « comment tuer des infidèles » une heure avant son passage à l’acte?