Le 10 août 2020, le Puy du Fou a obtenu une dérogation préfectorale permettant d’accueillir 9.000 personnes au sein de son Parc pour la Cinéscénie. Pourtant, la règle pour les rassemblements est toujours de 5.000 personnes jusqu’au 30 octobre 2020 a t-on appris ce mardi par le 1er Ministre en raison de la dégradation de la situation Covid-19. Le Puy du Fou aurait-il bénéficié d’un traitement de faveur? Le gouvernement assure que non. Depuis hier, le monde de la culture et du sport se révolte et s’indigne car, quelle est la différence entre une tribune d’un stade de foot et une tribune au Puy du Fou?
Concrètement, les 9.000 personnes se sont réparties sur trois tribunes de 3.000 places, chacune des tribunes étant séparées par des vitres de plexiglas avec le port du masque obligatoire et mise à disposition du gel hydroalcoolique.
Souvenons-nous, au mois de juillet, le Puy du Fou avait déjà organisé un spectacle avec 12.000 personnes (3 tribunes de 4.000 personnes) et cela avait déjà suscité une certaine polémique.
Un défaut d’égalité
Dans la gestion de la crise sanitaire, le fait que ce soit les Préfets qui autorisent ou interdisent au cas par cas empêche le respect d’une égalité parfaite. Il faudrait des directives nationales en fonction de la taille de la ville et de la situation épidémique.
L’Elysée n’aurait pas donné de coup de pouce dans cette dérogation
L’entourage de l’Elysée le confirme au JDD :
« Il n’y a eu aucune intervention de l’Élysée »
Le JDD, 15/08/2020
Toujours d’après l’entourage du Président, Emmanuel Macron aurait même été « surpris » de découvrir la dérogation et aurait «appelé à la vigilance et à l’équité» de traitement. On connait pourtant la proximité ambivalente entre Philippe de Villiers et Emmanuel Macron. Dans les rangs de la République en Marche, c’est aussi la concertation.
Les supporters de l’OM attendent la réponse de la préfecture des Bouches du Rhône pour savoir si une dérogation sera obtenue pour accueillir 20.000 personnes lors du match OM-Saint Etienne? L’avenir nous le dira.
La Droite au cœur 
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