Le racisme anti-blanc à l’Université ne se cache pas Outre-Manche. Le 26 août 2020, Twitter a suspendu le compte de Sasha Johnson, une activiste des Black lives Matter UK à l’université d’Oxford au Royaume-Uni, pour un tweet épinglé (NDLR: tweet qui apparait en tête des autres) qui disait:
« L’homme blanc ne sera pas notre égal mais notre esclave.
Sasha Johnson, sur Twitter, le 26 août 2020
L’histoire change.
Pas de justice pas de paix ».
La surenchère raciste d’une partie de la jeunesse
Même si la liberté d’expression est la règle Outre-Manche, le Public Order Act de 1986 punit dans ses articles 18 et suivants les paroles, écrits et comportements de nature à inciter à la haine raciale « définie par référence à la couleur, la race, (…) ou les origines ethniques ou nationales »
Cette jeune femme marxiste s’est déjà faite remarquer au cours de meetings dans les rues en appelant à la création d’un parti politique « mené par des noirs », d’une « milice noire », et en comparant la police britannique au Ku Klux Klan.
Quand aux noirs qui ne partagent pas les vues séparatistes de son mouvement, ils sont nommés des « nègres » (NDLR: « coon » en anglais).
Dès le mois de juillet, devant la spirale de la violence verbale qu’entrainait ces polémiques à répétition, Dominique Samuels, présidente du mouvement de droite Orthodox Conservatives Group, estime que « beaucoup de ces gens ne sont que des adolescents mécontents et ennuyés à la recherche d’une cause et à la recherche de quelque chose contre quoi se rebeller » (sur Talk Radio, 28/07/2020)
Le racialisme à la française
En France, le porte-parole de la Ligue de défense Noire Africaine, condamné en 2014 à 7 ans de prison pour viol sur personne vulnérable, promet de « traquer » et « d’arracher les bras des journalistes », de Valeurs actuelles. Il n’est toujours pas, ni lui, ni son mouvement raciste, dissous, renvoyés devant la Justice, ni bannis des réseaux sociaux.
La Presse ne s’est pas emparé du slogan « Suicidez-vous » à l’endroit des policiers ni des attaques antisémites qui ont été proférées devant le siège du journal Valeurs actuelles samedi (les vidéos sur le site de Valeurs). Un silence terrifiant que dénonce les écrivains Zineb El Rhazoui et Amine El-Khatmi:
j’attends …. j’attends que les pouvoirs élus par le Peuple Français agissent – et bientôt sera le mieux car nous en avons assez de cette situation, vraiment plus qu’assez de supporter tous les matins les injures, les fantasmes idiots de cette racaille qui nous pourrit la vie avec en plus la COVID 19.