Les habitants des arrondissements du nord-est de Paris en peuvent plus de l’insécurité dans leurs quartiers! Entre les toxicomanes du quartier de Château-Rouge et les bandes qui s’affrontent en pleine journée dans le dix-neuvième arrondissement à coup de barre de fer et de mortiers de feux d’artifice, le sentiment d’insécurité (pour parler comme Dupond-Moretti) a crevé le plafond ces derniers mois.
Entre saleté, prostitution et délinquance, la vie est devenue un enfer au pays acidulé d’Anne Hidalgo. Même pendant le confinement, le trafic de stupéfiants continuait. A titre d’exemple, à Château-Rouge, une femme témoigne dans Valeurs actuelles:
« Les gens finissent par partir pour laisser la place à la délinquance. Même les immigrés s’en vont.«
Valeurs actuelles, 27/08/2020
Vendredi, vers 19 heures, près du Parc pour enfants Rebeval, des jeunes se sont affrontés à coup de tirs de mortier. Les enfants du Parc, effrayés, couraient dans tous les sens. La scène a été filmée et a buzzée sur les réseaux sociaux. Là où à Château-Rouge c’est le crack qui fat des ravages, dans ce quartier, c’est le trafic de cannabis qui est le fléau.
Le maire de l’arrondissement François Dagnaud, parlant «une affaire dont il n’y a aucune trace» prétend qu’aucun habitant n’ait appelé la police sur le moment, ce que l’élu met sur le compte d’un « manque de confiance« , et de « résignation » des habitants des immeubles alentours. Ci-dessous un extrait de sa déclaration au Parisien:

Le lendemain, les mêmes scènes se reproduisaient exactement à la même heure, au même endroit (vidéo ci-dessous). Comme au temps du far-west! Et pour l’heure, aucune interpellation pour ces faits-là n’ont eu lieu…
Pierre Liscia, ancien élu parisien et membre de « Libres! » (la droite parisienne), considère que cela est « révélateur de ce sentiment d’impunité dans lequel les jeunes qui ont commis ces actes-là, répréhensibles et dangereux, poursuivent cela, au vu et su de tout le monde ». (LCI, 14/09/2020)