Au Royaume-Uni, la très vénérable radio BBC, British Broadcasting Corporation fondée en 1922, est devenue petit à petit le « France Inter » du service public britannique – c’est-à-dire le refuge des pseudo-humoristes de gauche, qui ciblent toujours le même camp, en l’espèce celui des conservateurs, et participent à la « cancel culture ». Le tout avec l’argent des contribuables.
Et bien, le nouveau patron de la chaîne, Tim Davie, a annoncé clairement la couleur avant même de rentrer en fonction, il s’agira désormais d’avoir une antenne équilibré et riche de tous les points de vue (sauf celui des indigénistes, cela va sans dire):
«Si vous souhaitez être un éditorialiste borné ou un militant partisan sur les réseaux sociaux, c’est un choix qui se respecte, mais vous ne devriez pas être à la BBC.»
Tim Davie, nouveau patron de la BBC
L’avocat de Gilles-William Goldnadel rêve d’une France où l’on soumettrait un média gauchiste comme France Inter où des ricaneurs traitent Ludovine de la Rochère de « Ludovine de la malbaise », ou un certain Daniel Morin vise Charlotte d’Ornellas avec une chronique sexiste « tais-toi souillon fasciste, viens avec moi dans le salon ». Et ce, dans le silence complaisant des associations féministes revendicatives. Cette maison ronde où l’on chante « Jésus est un pédé », en présentant a posteriori des excuses aux homosexuels, mais pas aux catholiques.
Lire son billet complet.
Pourquoi faudrait-il s’excuser auprès des catholiques ? Depuis quand Jésus appartient-il, et son image, et sa posterité, et l’influence que son message a eu sur la vie de milliards d’individus, catholiques ou pas, depuis l’Antiquité ? Qu’est-ce que c’est que cet esprit de possession ? L’influence que Jésus a exercé, la manière dont le monde et les sociétés ont été façonnés par la religion catholique n’est pas plus la propriété des catholiques que Mahomet n’appartient aux musulmans ou Moïse et Abraham aux seuls juifs. Ils sont des personnages universels sur lesquels, hors dictature de la pensée sous prétexte de sacrosainteté chaque citoyen est en droit d’emettre une opinion, contester, publier et s’exprimer. Marre de cette mainmise des croyants sur des figures historiques qui ont bouleversé l’existence non des seuls adeptes de chaque religion concernée mais de l’ensemble de l’humanité.