Le radicalisme prend des visages sans cesse différents pour mieux tromper ses adversaires. Ainsi, dans le « Le livre noir du sport », par Patrick Karam, vice-président du Conseil régional d’Ile-de-France en charge des sports, de la jeunesse, de la vie associative, de la citoyenneté et des loisirs co-écrit avec Magali Lacroze, journaliste d’investigation se révèlent des comportements qui sont bien loin de l’idéal sportif: racisme, homophobie et radicalisme en tête de liste.
Il a été reçu fraîchement par la ministre des sports, Roxana Maracineanu, qui parle de « on-dits », de « choses lus dans les livres » d’absence de « données chiffrées ». Une inertie coupable?

Une enquête du Parisien nous plonge dans la réalité d’un club de ju-jitsu brésilien (un art martial à la croisée du judo et du ju-jitsu) à Savigny-le-Temple en Seine-et-Marne, où suinte le radicalisme, même si le référent s’en défend. Un journaliste d’une quarantaine d’années s’est fait passé pour un adepte de ce sport pour en connaitre les dessous.
Dans ce club, la nudité est interdite, il faut se doucher en caleçon. Le temps de cette infiltration, une femme n’a pas pu s’inscrire au club en cours d’année, contrairement à un homme, ce qui est contraire au cadre réglementaire du ministère de la jeunesse et des sports. Celles qui se sont inscrites au fil du temps ont vu des garçons refuser de les combattre. Pour certains, notamment les plus jeunes, elles sont vues comme les agents du diable. Ainsi, un licencié déclare: « Moi je ne checke même pas une meuf pour lui dire bonjour ». Les insultes contre les juifs sont omniprésents dans les couloirs, ou dans les vestiaires. Un pratiquant du club lâche au journaliste infiltré: « Tant que t’es pas juif, t’es le bienvenu ».
La laïcité est aux abonnés absents: Sur le groupe What’s App du club, le journaliste recense un message sur deux en rapport avec Allah. Une ancienne membre de ce club témoigne : « Pendant le ramadan, à certains moments, presque tout le monde quittait le tatami en pleine séance pour aller prier dans le vestiaire. On attendait leur retour ».
Comme la ministre En Marche, la maire socialiste de la Ville de Savigny-le-Temple, confrontée aux révélations du journal minimise son implication et botte en touche : « Oui, nous donnons une aide au club, les subventions ne sont pas élevées (…) Il y a 250 associations sur la ville, on ne peut pas savoir ce qu’il se passe partout (…)
Article complet du Parisien : https://archive.is/IxSD0