Dimanche 27 septembre 2020, c’était la sixième journée sans voiture à Paris, une initiative du duo Anne Hidalgo/David Belliard, cette incarnation de l’écologie punitive qui sévit dans la capitale.
Et Monique, une parisienne de 68 ans, l’a appris amèrement à ses dépens.
Coincée dans son ascenseur entre le rez-de-chaussée et le premier étage, elle a appelée la société de dépannage Crealift. Au bout de l’interphone, elle apprend qu’elle doit attendre une demi-heure pour être extirpée de sa cabine.
Problème: le technicien de la société, arrivé porte de Maillot, a dû faire demi-tour. En effet, la carte professionnelle de ces entreprises de dépannage n’est pas dans la liste des laisser-passer de la Mairie de Paris. C’est donc deux heures de plus qui lui sont imposés, et encore, après que le technicien ait dû lui-même déjouer un contrôle de police pour sauver la pauvre dame, se mettant hors-la-loi. Un comble. La dame ne décolère pas et on la comprend.
« J’ai la chance d’être en bonne santé et d’avoir un bon mental, mais si j’avais été quelqu’un de fragile, ou de malade, que serait-il arrivé ? De telles situations peuvent entraîner des conséquences graves, mettre la vie de personnes en danger »
La dame de 68 ans bloquée dans l’ascenseur au Parisien