Les faits remontent au mois d’avril 2017, l’octogénaire Michel G. tue sa femme de 4 coups de couteau en pleine nuit dans leur appartement du 20ème arrondissement de Paris. Atteinte de la maladie d’alzheimer, elle ne le reconnaissait plus depuis plusieurs années et avait régulièrement des accès de violences. Il est jugé ces 15 et 16 octobre aux assises.
La nuit du crime, Il tue sa femme puis tente de mettre fin à ses jours avec des médicaments et se taillade les avant bras. Ensuite, il appelle son médecin quelques jours plus tard qui découvre son épouse sans vie. Au tribunal, le vieil homme expliquera les effets de cette maladie qui atteint presque un million de Français, les femmes sont les plus touchées.
Cette maladie isole socialement et de plus sa femme Jacqueline n’acceptait pas l’aide d’une personne étrangère. Ce fait divers montre le rôle infiniment difficile des aidants qui voulant être héroïque s’épuisent petit à petit et finissent par perdre le contrôle au lieu de se faire aider. D’ailleurs, c’est souvent l’aidant qui décède en premier, il meurt d’épuisement.
Michel G. risque la réclusion criminelle à perpétuité. Néanmoins, les affaires similaires se sont toujours soldées par de la prison avec sursis.
(Image d’illustration)