Mohammed Moussaoui, président franco-marocain du Conseil Français du Culte Musulmans (CFCM) depuis le 19 janvier 2020, a fait évoluer son discours sur les caricatures de Charlie Hebdo, durcissant celui-ci au moment où le Maroc faisait de même, par la voix de son ministère des affaires étrangères.
« Je ne pense pas que ce soit la bonne solution pour expliquer aux enfants la liberté d’expression. Je ne le souhaite pas. Il y a d’autres moyens de le faire. (…) Les initiatives visant à diffuser lesdites caricatures dans les établissements de l’enseignement pour promouvoir la liberté d’expression doivent être encadrées. »
Mohammed Moussaoui, sur France Info
Et poussant son raisonnement plus loin, sur RMC, le responsable du CFCM appelle carrément « encadrer » ces publications.
« Je n’appelle pas à l’interdiction, mais il y a une manière de faire et un encadrement de ce droit qui existe. Il faut tenir compte du contexte dans lequel ce droit s’exerce. »
Mohammed Moussaoui, sur RMC