Tribune de Bernard Carayon, Maire de Lavaur (Tran), avocat, Porte-parole d’Oser la France et ancien député du Tarn.
Le manque d’anticipation du gouvernement dans cette pandémie est regrettable et semble être en partie une conséquence d’une trop grande centralisation du pouvoir.
L’État doit faire davantage confiance aux initiatives des municipalités.
Je suis de ces quelques dizaines de maires de nos provinces qui, par arrêté, ont pris la décision d’ouvrir les commerces que le gouvernement ne juge pas «essentiels», comme peut-être la vie de ceux qui les tiennent.
Nous avons été vilipendés par le Premier ministre, nos commerçants aussitôt menacés de verbalisation par les forces de l’ordre, avant même que les arrêtés soient déférés à la juridiction administrative. Pourtant, depuis huit mois, nous n’avons pas baissé la garde. Au contraire, nous avons, bien souvent, paré aux carences de l’État. Gouverner, c’est prévoir. L’exercice est ardu et, à l’instar du peintre Monet, je préfère au conseil la démonstration par l’exemple. Lire la suite de la tribune.