Les artistes sortent de leur mutisme à chaque fois qu’une personne est victime de la police, mais en revanche, leur silence est, à de rares exception près, complet, lorsque des policiers sont molestés.
L’éditorialiste Guillaume Bigot s’étonne de la pluie de réactions dans le monde du sport et du spectacle lorsque le producteur de musique, Michel Zecler, est passé à tabac par quatre policiers à Paris. « C’est notre Georges Floyd à nous« .
Que ce soit Antoine Griezmann, qui déclare: « J’ai mal à ma France!«

Ou encore Killian bappé : « Ma France à moi« , citant une chanson de la rappeuse Diam’s, convertie à l’islam qui porte dorénavant le djilbab. Quel modèle!
On pourrait également citer la chanteuse Aya Nakamura qui remercie la présence des caméras!
Cette affaire relance le débat sur les violences policières et le racisme. Le travers, c’est l’amalgame ente quelques policiers manifestement racistes (ce chiffre est sans doute à étudier) qui s’attaquent à une personne non menaçante et la police toute entière, un amalgame entre « quelques brebis galeuses » et la France.
De la même manière, Emmanuel Macron s’indigne devant ces mêmes images qui «nous font honte», mais qui s’indigne des gilets jaunes pacifiques éborgnés ou de la mort de Zineb Redouane (80 ans) visée par des grenades lacrymogènes lancées intentionnellement par un policier? Personne!
Malgré la notoriété incontestée de ces artistes, personne n’a à utiliser l’adjectif possessif « ma » en parlant de la France, la France n’appartient à personne. Ces artistes cherchent à diviser la France. A la suite du triple meurtres à Nice, quelques footballeurs avaient liké le tweet d’un joueur de la MBA appelant « Allah à écraser la France! » (Notre article)
Définitivement, « La France est une et indivisible et quoi qu’il en coûte, elle le restera« .