En plus d’être des militants, les massacreurs de la langue française sont souvent aussi des “communicants” dont on peut retrouver la trace dans la novlangue politique, médiatique ou publicitaire, qui est la langue du techno-monde.
La langue française se meurt sous les coups des néoféministes, des universitaires, et des pseudo-linguistes qui réclament absurdement une langue « égalitaire » ou « inclusive ».
Didier Desrimais
« Quand on est amoureux de la langue, on l’aime telle quelle, comme sa grand-mère. Avec ses rides et ses verrues », écrivait Vialatte.
Il pressentait les désastreux effets secondaires des liftings que des « chercheurs » allaient opérer. Dernièrement, un député français (!) a proposé de finir de la défigurer en promouvant la « langue française métissée » d’une chanteuse qui est à la langue française ce que Lilian Thuram est à la philosophie humaniste. L’entendre faire l’éloge de cette langue décharnée a été à la fois très drôle et très triste, car la langue qu’il utilisait pour ce faire était très mièvre et très pauvre. Lire la suite