La Suisse est devenue dimanche dernier le sixième pays en Europe (après la France, l’Autriche, la Bulgarie, la Belgique et le Danemark) à bannir le voile intégral dans l’espace public, à la suite d’un référendum sur la dissimulation du visage où le oui l’a emporté de justesse, avec 51,21% des voix et la faveur d’une majorité de cantons suisses. Ce référendum a été lancé par un parti de Droite, l’UDC, dont le slogan était « Stopper l’islamisme radical ».
Dans la campagne qui a précédée le vote, on a vu le camp du « non » s’agréger auprès de mouvements musulmans qui dénoncaient une loi « islamophobe« .
« En plus d’être inutile, ce texte est raciste et sexiste. Nous pensons qu’en 2021, en tant que féministes, il n’est pas acceptable que la Constitution suisse ait un article qui prescrive ou interdise une tenue aux femmes quelle qu’elle soit »
Ines El-Shikh, porte-parole du collectif de féministes musulmanes « Les foulards violets », à l’AFP
Du côté du gouvernement fédéral et du Parlement, on souhaitait que le « non » s’impose également, lui préférant une loi non-contraignante à la discrétion des policiers qui effectuent des contrôles d’identité.
Les amendes prévus pour ce nouveau délit se montent à 10.000 francs suisses (un peu plus de 9.000 €). Comme en france, le millionnaire algérien Rachid Nekkaz s’est proposé de les payer à la place des contrevenantes, y compris les riches clientes saoudiennes ou émiraties des boutiques des grandes villes.
Heureusement, ce n’est pas l’Europe, mais cela confirme la vague invasive en cours.
Nous avions repousser une première vague et les avions stoppés en Espagne mais ici c’est compliqué.
l’Allemagne y est pour beaucoup comme la France.
Ensuite les pays limitrophes ont suivis.
Il y a réellement dans la culture musulmane, le fait de faire des conquêtes de terre.