Si le Danemark a récemment consolidé sa deuxième place sur le podium des pays les plus heureux au Monde, les débats politiques sur l’assimilation qui y règnent sont d’une violence autrement plus importante qu’en France, où l’on en est encore à discuter du sexe des anges. Ici bas, on ne s’interroge pas sur la massification de l’immigration et ses conséquences à long terme sur notre civilisation occidentale de peur d’être accusé de faire le ‘jeu de l’extrême droite’.
De 50 à 30% de non-occidentaux
C’est ainsi que le gouvernement de gauche social-démocrate danois étudie actuellement la possibilité de limiter le nombre de « non-Occidentaux » dans les quartiers populaires par le biais de quotas (estimés à 58 quartiers peuplés de 100.000 personnes).
Concrètement, un plafond de 30% de ces populations immigrés seraient autorisés dans les logements sociaux, pas plus. Le gouvernement précédent lui, avait introduit cette notion de non-européens à hauteur de 50%.
“Nous avons les dix prochaines années pour créer un équilibre dans notre politique d’intégration et dans la manière dont nous habitons et vivons ensemble. Sinon je pense que nous finirons par avoir une société divisée en deux où les uns s’éloignent des autres.”
Kaare Dybvad Bek, ministre de l’Intérieur et du Logement, (Berlingske, 17/03/2021)
La gauche danoise, extérieure au gouvernement, se dresse face à ce projet qu’elle a immédiatement frappé du sceau infâmant de « discrimination », qu’elle qualifie de contraire au sens de l’histoire.
Certain penseront racisme, moi j’y vois une gestion saine des fonds publics constitués par les travailleurs du Pays, comme en France avec les contributions patronales.