Le syndicat UNEF fait beaucoup parler de lui pour son combat contre l’universalisme et la séparation des gens par genre et par couleur de peau, y compris aux Etats-Unis, où cela est plutôt vu d’un bon œil.
C’est ainsi qu’aujourd’hui le très progressiste New York Times a utilisée la photo de ses dirigeants au-dessus de ce titre: « L’avant garde du changement en France ». Une preuve supplémentaire de la connivence entre la gauche américaine intellectuelle et les décoloniaux et autres racialistes (la théorie des races se substituant à la lutte des classes) ici- bas.
Aujourd’hui dans beaucoup de parcours universitaires, l’adhésion aux thèses racialistes est un facteur de cooptation notamment dans les sciences humaines, la sociologie et l’histoire. A telle enseigne d’ailleurs, qu’on est en passe de créer, avec la bénédiction du CNRS, une chaire d’études postcoloniales au Conservatoire national des arts et métiers.
Rappelons que ce syndicat UNEF, il n’y a pas si longtemps réservoir de cadres socialistes, ne représente plus aujourd’hui que 1,8 % des voix des étudiants inscrits. Alors, certes, les avant-gardes sont toujours minoritaires, mais elles ne sont jamais prises au sérieux assez tôt quand leurs conséquences deviennent irrémédiables.