Silence radio sur les tags antisémites découverts sur le fronton de l’école de Sciences Po Paris ce lundi 12 avril: « Mort à Israël » , » Kouffar » (mécréant) et autres messages haineux inscrits à l’aide d’une bombe noire. L’Union des étudiants juifs de France (EUJF) a fait part à l’AFP d’une étoile de David barrée marquée sur le mur; la police a constaté les faits et l’École a porté plainte.
L’École affirme lutter contre les injures et la provocation à la haine raciale; Frédérique Vidal, ministre de l’enseignement supérieur s’est fendu d’un communiqué laconique:
« Je condamne avec la plus grande fermeté les tags antisémites commis sur les murs de Sciences Po Paris ce matin. »
Les grands médias aux abonnés absents
Aucune télévision n’était présente pour couvrir l’événement. Par contre, elles s’étaient déplacée la veille à Rennes où des tags avaient été inscrits sur les murs du centre musulman du quartier Villejean. Toutes les télévisions ont filmé le Ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, dénonçant ces faits répréhensibles.
A travers ces tags, que ce soit à l’Ecole Sciences Po ou le Centre musulman, c’est le symbole de la République qui est visé!
En parallèle, nous apprenons que le meurtre sauvage de Sarah Halimi, ne fera l’objet d’aucun procès, comme si l’antisémitisme était totalement éludé.
Le coupable restera pendant 20 ans dans un hôpital psychiatrique parce qu’ayant souffert de « bouffées délirantes » à la suite de la prise de cannabis en quantité importante. Responsable mais pas coupable…
Pas étonnant dans ces conditions que de plus en plus de Juifs partent en Israël effectuer leur Alyah.