Les clandestins expulsables à l’issue de peines de prison commencent à se donner le mot, notamment dans les centres de rétention administratives (CRA), où ils sont regroupés avant d’être embarqués vers le pays d’origine.
En refusant de subir un test PCR obligatoire, qui comprend l’introduction d’un écouvillon dans les narines, les illégaux retardent d’autant leur embarquement.
A la clé, quand celui qui a obligation de quitter le territoire refuse le test devant le tribunal, il écope de quelques mois de prison ou de séjour en CRA supplémentaire. C’est le cas de ce kosovar, évoqué par La Voix du Nord « ayant reçu un laisser passer et un billet d’avion, mais toujours pas près de partir (…) Il s’obstine à s’opposer au test PCR … ». C’est le serpent qui se mord la queue.