A l’heure un député LREM, l’ancien socialiste Jacques Marilossian, se déclare choqué par certaines paroles de notre hymne national (NB: voir la vidéo en pied d’article), peu de gens n’osent se dire « choqué » par les paroles d’un rap ultra-violent qui se banalise et même s’institutionnalise en France depuis une quinzaine d’années en France. Les magistrats ont régulièrement fait valoir la « violence fantasmée » qu’elles minimisent, par exemple, dans les paroles hostiles et violentes contre la police.
Peu, sauf un rappeur, Kaotik747, de son vrai prénom Karim, ancien de la DASS, qui défraie la chronique ces jours ci en publiant un titre vantant justement la France et la Police. En réponse à son titre de rap «Fils de flic» qu’il a interprété lors de la manifestation contre les violences contre les policiers mercredi dernier, l’artiste dit avoir subi des menaces multiples, particulièrement sur les réseaux sociaux et que certaines portes de l’industrie du disque se soient fermées devant lui. En cause son trop grand patriotisme.
Un témoignage de première main
Dans l’émission Morandini Live sur CNews, il s’explique:
« Avec mon rap, j’essaye de défendre ces valeurs-là. J’y crois. Ça me cause beaucoup plus de problèmes qu’autre chose sur le plan musical – je me suis fait fermer les portes de l’industrie du disque – sur le plan personnel – il y a des menaces et j’y fais face. »
Kaotik747, dans Morandini Live
En parallèle, il porte un constat sans appel sur le fait que:
« Combien de familles monoparentales dans ces quartiers défavorisés ont laissé les gamins grandir seuls devant leurs smartphones, devant Youtube, devant des clips de rap ultra-violents. »
Kaotik747, op cit.