A Sarreguemines, en Moselle, on a peut-être trouvé la solution pour désengorger la prison : promettre contre l’attestation d’une vaccination (même incomplète) contre la Covid-19 une réduction de peine de prison:
«Cette procédure permettrait à toute personne incarcérée, ayant vocation à sortir de prison dans les mois à venir, de bénéficier d’une courte remise de peine, allant de quelques jours à quinze jours maximum, en échange de son acceptation à être vaccinée.»
Une source du centre pénitencier au Républicain Lorrain (19/08/2021)
L’initiative du vice-président en charge de l’application des peines a été prise avec le concours de la direction et l’assentiment du Procureur de la République. Elle n’est apparue aux yeux du public que par la fuite d’une note interne dans le journal 20 Minutes, qui a été corroborée par le ministère de la Justice. Il met en avant le vaccin comme un « effort sérieux de réadaptation sociale« .
Faut-il comprendre que les non-vaccinés sont des inadaptés sociaux, alors même que le vaccin est contre-indiqué pour une petite parti* de la population?
Le parquet bien embarrassé par cette affaire
De son côté, le Parquet de Sarreguemines a déjugé cette mesure, la jugeant contraire au Droit et susceptible de requérir des procédures en appel. Et de rappeler, que, dans tous les cas, c’est au juge seul d’apprécier les remises de peines.
Il y a déjà un précédent à cette histoire avec une mesure similaire en Guadeloupe. L’année dernière, Nicole Belloubet avait relâché des milliers de prisonniers à la faveur du Covid-19.





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