La deuxième salve du sondage* de l’IFOP à l’initiative de la LICRA sur le rapport de 1.000 jeunes lycéens à la laïcité fait encore plus froid dans le dos que la première (dont nous avions parlé ici).
Ainsi, 65% des lycéens musulmans considèrent que les règles de la religion sont plus importantes que celles de la République française. Ils sont 40% de l’ensemble des lycéens à penser la même chose.
Contestation des enseignements
65% des professeurs ont affirmé avoir vu des élèves remettre leur cours en cause au nom de leur religion. Sont concernées : l’histoire, les sciences de la vie et de la terre, l’éducation sexuelle, le sport, les lettres, la musique.

Concernant les suites de l’affaire Samuel Paty, les chiffres sont édifiants : seuls 19% (contre 61% de l’ensemble des lycéens interrogés) des lycéens musulmans se montrent d’accord avec le fait de montrer des caricatures de religieux afin d’illustrer la liberté d’expression.
Des revendications tous azimuts
On y apprend que plus d’un lycéen sur deux (55%) a déjà été témoin d’une revendication religieuse au sein de son établissement au cours de sa scolarité. Les chiffres sont encore plus impressionnant dans les lycées classés prioritaires.
Parmi celles-ci, on trouve la demande de repas confessionnels (47%), ou le refus des cours de natation pour les jeunes filles musulmanes (31%). A ce sujet, les lycéennes Calista et Nico expliquent au micro de RMC* : « Dans certaines religions (NDLR: elles ne sont mentionnées, si tant est qu’elles soient plusieurs), on ne peut pas mettre des choses près du corps. Et on est obligés à la piscine, donc il y en a qui refusent mais elles doivent venir quand même. »
Parmi les choses moins connues : contester un arbre de Noël, la demande d’avoir des toilettes et des robinets séparés selon sa religion (voir le tableau ci-dessous).

Le réel n’existe pas
Preuve de l’explosivité de ces chiffres, les deux membres de l’ex-organe officiel de vigilance sur la laïcité, Jean-Louis Bianco et Nicolas Cadène, grands distributeurs de brevet d’islamophobie (comme à Elisabeth Badinter) qui ont reformé l’association de Loi 1901 la Vigie de la laïcité, a appelé les médias à ne pas relayer ces données, en critiquant la méthodologie de l’institut de sondage. De nouveau, ils mettent en avant la peur que ces informations ne « stigmatisent » les musulmans.
Si ils sont gêner d’être en France, il faut qu’ils s’en aillent de suite avant de finir par provoquer une riposte Française de Souche forte