vendredi 9 juin 2023 |

Les sénateurs de droite contre le port du voile dans le football

La France résiste, à travers la volonté de la Fédération française de football (FFF), à la pression communautariste musulmane sur le football. Dans ce sport très pratiqué par les femmes (184.541 footballeuses sont recensées dans l’hexagone), un collectif nommé les « hidjabeuses », a posée récemment une requête auprès du Conseil d’Etat pour casser ou contourner le règlement de la FFF en autorisant le port de signes religieux sur le terrain.

Elles argumentent autour de l’idée que cette autorisation « culturelle » permettrait à de nombreuses jeunes filles de pratiquer le sport qui ne pourrait « pas le faire autrement ».
Rappelons que le hijab désigne un vêtement féminin qui couvre la tête des femmes en cachant les cheveux et en laissant le visage apparent.


Le football professionnel déjà à genou

La Fédération internationale de football association (Fifa) avait ouvert une brèche, en mars 2014, deux ans après un avis similaire du Football Association Board (Ifab), en autorisant le port du voile dans les compétitions internationales pour satisfaire les demandes de pays musulmans.

La fin de l’universalité du sport

Pour rappel, le port d’un signe religieux (*et non « culturel » comme le travestissent les promoteurs du voile) viole à la fois les «Lois du jeu» du football (loi n°4) ainsi que l’article 50.2 de la Charte Olympique (rédigée en 1908, actualisée en 2019): « Aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n’est autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique ». Et fait de facto d’une compétition sportive l’étendard d’une foi individuelle.

Le 8 décembre 2021, c’est à travers une proposition de loi n° 273 « Assurer le principe de laïcité dans le sport », qu’un groupe de sénateurs et sénatrices des Républicains tentent d’interdire le voile (ainsi que le burkini) dans le sport, au nom de la défense de la laïcité et du respect dû aux femmes qui combattent le voile souvent au péril de leur vie:

« Aujourd’hui, un flou juridique existe sur le port de signes religieux, et il est nécessaire que l’État définisse clairement des règles. Si le port du voile n’est pas explicitement interdit, on pourrait voir émerger des clubs sportifs communautaires promouvant certains signes religieux. Par ailleurs, certaines fédérations se retrouvent aujourd’hui confrontées à de telles problématiques, et se retrouvent démunies face à l’absence de règles strictes imposées par l’État. Même si ces dérives sont pour le moment un phénomène marginal, il est urgent de définir les règles clairement dès à présent ».

Proposition de Loi du 8 décembre 2021 au Sénat (Voir tout l’exposé des motifs)

Jean-Éric Schoettl, ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel, considère de son côté qu’une décision favorable au hijab dans le football du Conseil d’Etat «tomber un bastion stratégique de la résistance à l’islamisme dans le sport».
Et sitôt cette abdication acquise, les autres signes religieux (kippa, turban, etc.) n’auraient plus d’obstacle à s’insérer dans le monde du sport.

Illustration: Match de football à Kaboul, en Afghanistan (capture de CNews)

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Thomas Yves
Thomas Yves
Responsable éditorial de la Droite au coeur depuis 2020. Intérêts: livres, politique, géopolitique, économie, déconstruction, séparatisme islamique.
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