La conférence de presse de Jean Castex et de Olivier Véran a eu son lot de mesures absurdes et qui ne reposent sur aucune connaissance de la réalité et font déjà les délices des internautes: Interdiction de consommer dans le bistrot debout, interdiction de manger au cinéma, interdiction de boire et de manger dans les trains de longs trajets ou sur les terrains de sport…
Qu’est-ce que ces « mesures » annoncées sur plus de 10 chaînes de télé et de radio changent de fondamental?
Rien.
Sinon alimenter cette absurdistan autoritaire qui tient lieu de gouvernement de la france.
Voici le constat du Président de l’Association des maires de France, David Lisnard :
Face à de telles mesures dont on sait qu’elles sont inutiles sur le plan sanitaire après des semaines de circulation intensive du virus tout en étant contraignantes individuellement et pénalisantes pour l’économie, on peut se dire à la fois :
- qu’on a échappé au pire (couvre feu, confinement, etc) ;
- qu’on s’habitue à des mesures ineptes et de soumission, qui deux ans après ce qui était de l’ordre de l’exception deviennent récurrentes de façon malsaine.
Et constater qu’à chaque cycle haut du virus tout reste décidé dans l’urgence, la dramatisation paternaliste, et sans doctrine.
Les problèmes de fond ne sont toujours pas abordés
Sinon, qu’en est-il des engagements quantitatifs et datés pour l’hôpital et notamment les capacités en réanimation qui avaient été proclamés par le président de la République ?
Et il est plus que temps que le débat politique porte sur les défis structurels de notre pays qui nécessitent une politique nouvelle, courageuse et méthodique :
- la performance publique et l’assainissement budgétaire par la simplification administrative française et la réforme de l’Etat ;
- la prospérité par la libération de la création, la rémunération du travail et du capital ;
- le redressement de l’enseignement par le renforcement des fondamentaux et les compétences douces ;
- la souveraineté par des finances tenues, une recherche soutenue, une compétitivité retrouvée ;
- un commerce extérieur qui sort de sa spirale catastrophique par une compétitivité basée sur la formation, l’accès au capital, la recherche, la performance publique pour alléger les entreprises ;
- un ordre public restauré par des fonctions régaliennes prioritaires, évaluées, ajustées, avec une fermeté clinique et constante donc sans effets de manche ;
- une société ressoudée par tout ce qui précède, ainsi que par une ambition culturelle qualitative tournée vers chacun, l’égalité des chances comme horizon permanent, une politique d’aménagement du territoire et un nouveau souffle de libertés locales par la subsidiarité.