dimanche 28 mai 2023 |

« Le masculin l’emporte toujours sur le féminin »

Cette simple règle de grammaire est inaudible pour les féministes extrémistes car pour elles, le masculin est glorifié, le féminin est bafoué. C’est pourquoi elles féminisent les mots et appliquent l’écriture inclusive à outrance. Or, les mots n’ont pas de conscience, la grammaire n’a pas de sexe! N’avez-vous pas remarqué que lorsqu’elles parlent d’égalité entre les hommes et les femmes, elles parlent d’égalité entre les femmes et les hommes alors que si c’est égal peu importe celui qui est dit en premier, n’est-ce pas?

Elles prônent l’égalité parfaite comme si les mots étaient des êtres humains. 56% des mots sont masculins et 44% sont féminins (d’après le petit Robert), c’est un fait. Elles pourraient dire que certains mots sont « iels »: « mi-temps, oeuvre, orbite, hymne, solde, orgue, après-midi, enzyme, enseigne, gens, clope ». Ces mots peuvent tantôt être féminin tantôt être masculin.

L’écriture inclusive pour imposer la femme, n’est-ce pas réducteur?
C’est un de leur leitmotiv qui s’immisce de plus en plus dans nos société pour imposer l’idéologie woke. Or, la circulaire du 21 novembre 2017 d’Edouard Philippe relative aux règles de féminisation et de rédaction des textes publiés au Journal officiel de la République française est pourtant claire : pas d’écriture inclusive dans les textes officiels.

« En revanche, je vous invite, en particulier pour les textes destinés à être publiés au Journal officiel de la République française, à ne pas faire usage de l’écriture dite inclusive, qui désigne les pratiques rédactionnelles et typographiques visant à substituer à l’emploi du masculin, lorsqu’il est utilisé dans un sens générique, une graphie faisant ressortir l’existence d’une forme féminine. Outre le respect du formalisme propre aux actes de nature juridique, les administrations relevant de l’Etat doivent se conformer aux règles grammaticales et syntaxiques, notamment pour des raisons d’intelligibilité et de clarté de la norme« .

Publication au Journal officiel, 21/11/2017

Néanmoins, on retrouve l’écriture inclusive partout: à l’école, dans les Universités, dans les Rectorats, dans les mairies…

Félicitons le maire Bernard Carayon (LR) de Lavaur dans le Tarn pour avoir exclu, par vote du Conseil Municipal (le 30 novembre 2021), l’écriture inclusive de tous les textes officiels de sa mairie. Ceci devrait être la règle!

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veroniquemarcq
Spécialiste des questions de santé, de justice et de sujets sociétaux.
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