La SNCF aura coûté en « net » (retraite des cheminots comprise) au contribuable 16,7 milliards d’euros en 2020, contre 13,7 milliards d’euros en 2015. Et cela sans même parfois, pour lui, avoir pris le train. Ce sont les conclusions du site spécialisé en finances publiques «Fipeco». Le détail en PDF.
Dans le détail, Il y d’abord les investissements, répartis entre l’Etat et les régions (4,5 milliards d’euros). Ensuite, il y a les coûts de fonctionnement qui se chiffrent à environ 9 milliards d’euros partagés entre le financement du réseau (SNCF, TER, Transiliens), les redevances attenantes (1,9 milliard) et les frais d’exploitations (6,7 milliards).
Enfin, l’Etat verse au titre du régime spécial des cheminots 3,2 milliards d’euros. Ce régime a une démographie très défavorable avec 1,9 retraité pour un cotisant. L’argent public a un léger problème d’aiguillage, comme le confirme le directeur de cette étude:
«Dans tous les pays du monde, une part du système ferroviaire est financée par l’Etat. Mais c’est particulièrement cher en France»
François Ecalle, ancien rapporteur général du rapport de la Cour des comptes et président de Fipeco, cité par Les Echos, 05/01/2022
Le chiffre d’affaires de la SNCF était de 35 Milliards d’euros en 2019, dont un tiers à l’international (présence dans 120 pays dans le monde) et le reste en France .
Les français paient leurs billets de train, sensiblement plus cher pour l’INSEE, d’une année sur l’autre, mais légèrement moins cher pour la communication de la SNCF en tenant compte des cartes avantages (BFMTV, novembre 2021)
La SNCF, un monopole en or : subvention annuelle de 17 milliards (chiffre d’affaire domestique 2019 : 23 milliards) pour son fonctionnement et sa subvention au régime spécial de cheminot.
— Aurélien Véron (@aurelien_veron) January 6, 2022
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