Dans les colonnes du Figaro, le responsable du programme régalien de Valérie Pécresse, Eric Ciotti dresse un portrait sans concession de la situation de l’insécurité en France après 5 ans de macronisme.
Pour lui, Macron a laissé la société s’ensauvager et va laisser aux français une France « Orange mécanique », du nom du roman l’Anthony Burgess. Etat des lieux d’un quinquennat qui n’aura pas servi la sécurité des français.
Aucune grande Loi sur la sécurité lors de son quinquennat et un livre blanc dont les recommandations n’ont pas été suivies.
Le Beauvau de la sécurité a été organisé, certes, mais sous la pression des policiers, suite aux déclarations dégradantes du ministre de l’Intérieur Christophe Castaner qui voulait pénaliser des « soupçons avérés » (expression sublime) de racisme dans la police et leur faire mettre genou à terre. Ces policiers et ces gendarmes dont un des membres est blessé chaque heure dans notre pays. On écope de sursis pour avoir hurler « Tuez-les » à l’endroit de policiers, comme ce fut le cas à Beauvais. En France, la violence contre les policiers a bondi de 35% dans ce quinquennat. Et le Président de la république lui-même vient parler de violences policières ! Inacceptable.
La promesse de nouvelles places de prison a été ignorée
Il y a aussi les 15.000 places de prison promises par la candidat Macron, qui ne sont aujourd’hui que 2.000. C’est l’illustration criante de la désunion du lien police-justice. Désunion qui n’a jamais été aussi éclatante que le jour où Gérald Darmanin et Eric Dupond-Moretti ont failli en venir aux mains dans l’enceinte du Conseil des ministres.
Les chiffres des agressions gratuites (avant la période Covid qui fausse un peu les chiffres) parlent d’elles-mêmes:

Et monsieur Macron se « réveillerait » que 90 jours avant l’élection présidentielle? Personne n’est dupe.
Aujourd’hui, aux côtés de son soutien le maire de Nice Christian Estrosi, Emmanuel Macron va poser la première pierre d’un commissariat dont le permis de construire n’est même pas encore déposé. Tout un symbole d’un président-candidat ou plutôt candidat-président qui délaisse les problèmes au lieu de les affronter tout de suite. Eric Ciotti ne participera pas à cette mascarade et s’en explique :