Contre Valérie Pécresse, les complotistes fourbissent leurs armes

Deux fausses nouvelles agitent la sphère médiatique en ce moment en ce qui concerne Valérie Pécresse. Elles proviennent de deux sites distincts, « l’incorrect » et « Le Salon beige », deux sites se revendiquant être à droite de la droite. L’objectif de ces deux théories complotistes? Affaiblir Valérie Pécresse en la faisant passer pour une copie d’Emmanuel Macron.
La première veut que Valérie Pécresse, alors qu’elle était ministre du Budget moins d’un an entre juin 2011 et mai 2012 ait mise en œuvre un projet d’éoliennes en mer au large de la Bretagne pour favoriser son mari, Jérôme Pécresse, qui été à la tête de la branche énergies renouvelables d’Alstom à la même époque. Or, ce projet a été décidé par Nathalie Kosciusko-Morizet, en 2007, à l’installation de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, et non 4 ans plus tard.

La deuxième fausse nouvelle concerne l’existence d’un soi-disant « pacte secret » entre Valérie Pécresse et Emmanuel Macron qui a vendu Alstom énergie aux américains de General Energie, au motif que le mari de Valérie Pécresse, toujours lui, travailla successivement dans les deux entreprises. L’idée derrière cela? Que si Valérie Pécresse arrive au pouvoir, l’affaire de la vente d’Alstom alors qu’il était ministre de l’économie et des finances soit enterrée. Quiconque connait un peu l’institution judiciaire sait que de telles affaires ne peuvent pas être arrêtées par un pouvoir exécutif… sinon Emmanuel Macron, qui a les « manettes » en main, s’en serait chargé lui-même.

En revanche, il y a une épine dans le pied de Valérie Pécresse vis-à-vis de son mari. Comme le rappelle Marianne en 2016, il était l’un des 7 membres du comité exécutif d’Alstom Energie qui a licencié 800 salariés sur les sites de Levallois (Hauts-de Seine) et Massy (Essonne) lors de la fusion des effectifs d’Alstom avec General Electric… alors que son épouse se battait sur le front de l’emploi en tant que candidate comme nouvelle présidente de l’ile-de-France.