Dans son dernier numéro, le magazine Capital s’intéresse aux subventions de la Maire de Paris, Anne Hidalgo, aux associations, à tout va. Les associations parisiennes ont été dotées de 266,18 millions d’euros en 2020, dont 382.650 € rien que pour les associations LGBT et 100.000€ pour le PSG. Mais toutes n’ont pas le sérieux qu’on n’attendrait en échange d’argent public.


Des subventions particulièrement loufoques

Et il a relevé quelques exemples saisissants (on vous épargne l’écriture inclusive dans certains intitulés) des subventions d’Anne Hidalgo:

  • 30.000€ pour le « Voyage métropolitain », un laboratoire de médiation territorial à l’échelle francilienne qui, par l’organisation d’explorations pédestres collectives, a pour objectif de contribuer activement à la construction d’un récit métropolitain commun et partagé.
  • 50.000€ pour « Une monnaie pour Paris », qui se fait fort de concevoir et gérer une monnaie locale.
  • 4.000€ pour « Genre et ville », une plateforme de recherche et d’action pour rendre les territoires égalitaires et incluants
  • 3.000€ pour « Queer Week », une « association décolonialiste anticapitaliste fédérant l’ensemble des minorités sexuelles et de genres ».
  • 2.000€ pour « Maydée », une association qui dénonce l’inégale répartition des tâches domestiques entre les femmes  et les hommes.
  • 12.500€ pour « Les amies et amis de la commune de Paris »
  • 10.000€ pour « LGBT dance pride off » qui organise des leçons de danse et de musique pour les personnes LGBT
  • 9.500€ pour « Nous voulons des coquelicots », en croisade contre les pesticides de synthèse dans l’agriculture
  • Et enfin, 9.500€ pour « Biodiversity for peace », qui vise à « développer la sensation de quiétude par la proximité avec la nature ».

Donc cette distribution d’argent est destiné à « réenchanter le rêve » parisien. On rappellera que la dette de la Ville de paris a dépassé les 7 milliards d’euros à la fin de l’année 2021. Elle s’est d’ailleurs fait « tirer les oreilles » aussi bien par la Chambre régionale des Comptes que par le ministre des comptes publics.

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