C’est la victoire définitive et irrévocable de la théorie et études du genre. En mars 2022, l’association américaine de psychiatrie, qui édite la revue de référence Diagnostic and Statistical manual of Mental disorders va mettre un terme à l’appellation «mâle/femelle» pour les individus. Ce sera donc ni homme, ni femme. Il lui substituera la notion plus « inclusive » d’«individu assigné mâle/femelle à la naissance».
Ni homme ni femme n’ont plus de réalité pour la psychiatrie
Ainsi, pour la science humaine, le sexe naturel ne sera plus considéré comme acquis mais assigné. Une modification anthropologique qui met fin à des millénaires d’histoire humaine où l’on disait d’un bébé qui venait de naître que c’était un « garçon », ou que c’était « une fille ». La première parole pour qui vient au monde, pourtant, et qui était une des plus belles. Au lieu de cela, c’est une vision archaïque d’une « nature méchante » qui prévaut, comme l’explique deux professionnels opposé à cette démarche :
Une «erreur de la nature» serait à l’origine du fait de se sentir être de l’autre sexe, elle aurait mis une âme de fille dans un corps de garçon ou vice versa.
Michèle Fontanon-Missenard et Christian Flavigny, Pédopsychiatres et psychanalystes, La Croix, 01/02/2022
Une «pseudoscience» au service d’une idéologie
Les psys du monde entier se plieront à cette nouvelle vision. Certains dans la sphère scientifique qualifie celle-ci de «pseudoscience», comme la biologiste Ulrich Kutschera, car inféodé à des engagements politiques et/ou sociétaux. Toujours est-il que les Etats-Unis donnent toujours le ton dans le domaine de la psychiatrie et des sciences humaines. Pour autant, «adopter la terminologie américaine serait une trahison de la pédopsychiatrie française», selon Michèle Fontanon-Missenard et Christian Flavigny. Mais nous ne sommes plus à une trahison près en France dans ce domaine…