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La nageuse transgenre qui éclate les records des filles aux États-Unis

Le « progressisme » tue le sport, et l’esprit du sport. L’exemple nous est donné en natation aux Etats-Unis avec William Thomas qui écrase les compétitions féminines jusqu’à les écœurer. Avant, il était un homme. En ce temps-là, il était 462ème mondial au classement des hommes, au milieu desquels il a concouru pendant trois ans.

Et puis, William s’est identifié à une femme, une véritable « souffrance » pour lui. En conséquence de quoi « il » a suivi un traitement de suppression de testostérone depuis mai 2019. Et « il » a pris le nom de Lia Thomas, au sein de l’Université de Pennsylvanie, sous les couleurs de laquelle « elle » concourt depuis septembre 2021. La période d’1 an de traitement hormonal lui permettait avec son 1m72 de faire la course avec les femmes. ET le COVID a arrêté cet élan.

Puis quand les compétitions ont repris dans les bassins, cela a quand même « fait des vagues » en interne. Ainsi, ses coéquipières ont envisagées de boycotter les compétitions auquel « elle » participait, mais n’ont reçu aucun soutien de la direction de l’université, paralysée par les accusations de transphobie.


Près de 3 secondes de moins aux 200 mètres

À 22 ans, jeudi, « elle » a pulvérisé les records, au cours du 200 et du 500 mètres nage libre féminine de l’Ivy League (compétition de 8 universités privées du Nord-Est des États-Unis). Lors du 200 mètres nage libre, « elle » a mis 1:43:12, soit près de trois secondes de moins que sa seconde, Samantha Shelton. En décembre, « elle » avait gagné de 38 secondes sur le kilomètre cinq de nage, avant de « lever le pied » par la suite.

Dans l’autre course-reine de la soirée, le 50 mètres nage libre, c’est également un athlète transgenre, Iszac Henig, un ami de Thomas, qui est soupçonné de s’être entendu avec elle pour le laisser gagner, qui a remporté la course.


Le taux de testostérone en question

Désormais, Lia est « première » mondiale. La polémique est telle que l’organisme de tutelle de la natation aux Etats-Unis, USA Swimming, a du augmenter le seuil du taux de testostérone requis pour pouvoir concourir chez les femmes. En athlétisme, ce seuil est de moins de 5 nmol/l pendant douze mois. Mais face à ce changement de règlementation, la NCAA, l’association des universités, joue la montre pour permettre à la saison de se dérouler et à Thomas de concourir.
Il faut dire qu’on n’a jamais entendu parler de natation depuis que Thomas fait la une de journaux. Reste à savoir si Thomas pourra crier à la discrimination si la règle change pour « elle » seule…

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