C’est une des multiples révélations du livre «les Infiltrés», des journalistes Caroline Michel-Aguirre et Matthieu Aron sur l’usage intensif (voire abusif) que la macronisme a fait des cabinets privés pendant la crise des Gilets Jaunes et celles du Covid, notamment. Et ils éclairent d’une lumière crue la gabegie au sommet de l’Etat.
L’Etat, pourtant obèse, ne sait plus rien faire
Ainsi, l’attitude de Michaël Nathan, le directeur du Service d’Information du Gouvernement (SIG), dont la Presse s’est fait l’écho des «humiliations constantes» qu’il imposerait à ses collaborateurs est particulièrement révélatrice.
Les auteurs révèlent qu’au Printemps 2020, au lieu de s’appuyer sur le carnet d’adresses des services de l’Etat pour lancer des invitations à des chefs d’entreprises, des intellectuels, et des associatifs, des syndicalistes, comme l’y incitait son entourage, Michaël Nathan a fait un appel d’offres. Son montant: 1,8 million d’euros! Ca fait cher du bristol!