La carte des zones à danger parisiennes (« No go zone ») que se partagent les japonais résultats coïncident curieusement avec la couleur politique actuelle des mairies de chacun de ses arrondissements représentés sur la carte japonaise (à gauche).

L’année dernière, l’ambassade du Japon avait envoyé un message à ses ressortissants pour signaler une attaque à l’acide d’un japonais dans le 17ème arrondissement de Paris par trois individus cagoulés qui n’ont jamais été retrouvés (Marianne, 16/02/2021). Ailleurs, ce sont des agressions ciblées sur les communautés asiatiques qui a amenés certains chinois et japonais à quitter la capitale.
« J’ai toujours reçu des insultes depuis mon arrivée en France vers 2008 mais depuis le Covid-19, on ressent des regards qui n’existaient pas avant »
Sakura, citoyenne japonaise de 34 ans, citée par Marienne.
Et quand on a eu la chance d’arriver dans une zone protégée, comme ici Place du Trocadéro, dans le 16ème arrondissement de Paris, voilà le spectacle auquel on a le droit. Ça donne envie, n’est-ce pas?